"X"ième séjour à Tokyo, Setagaya, la semaine dernière — quatre petits jours.
Tokyo est bien loin — de porte à porte, par avion ou train, ça prend cinq heures, peu ou prou — ; mais le temps y passe également vite.
Bien content d'avoir pu revoir la clique des amis là-bas. Tout le monde est bien occupé — M mise à part, qui récupère de son opération de hanche.
High-lights : vendredi Shinjuku avec N, Y, K pour restaurant indonésien et bar du Hyatt ; samedi lecture par O chez Morioka Shoten du Nekomachi de Agiwara Sakutaro ; Dimanche promenade au parc de l'université de Komazawa, Momotarozushi avec Mi et Yu pour l'attendu uzura-nattou, et très bon moment chez un couple d'architectes à Shinsen ; lundi tour à Velo — on n'y a pu voir Mk : S était pressée — et aux environs de la station de Tokyo pour tissus et fils ; mardi S est allée seule à Yokohama, et pu discuter quelque peu avec M avant de prendre la route de Haneda.
N est en Inde pour une semaine ; il a emporté une paire de ciseaux pour coupe de rue éventuelle. Intention admirable.
Les vies de tous avancent.
Hier petit détour par le Midori Denki de Nakamozu. Première et agréable surprise : seul endroit de tout l'été qui ait une climatisation parfaite : pas froid, pas chaud : juste bien. C'est trop rare pour n'être pas souligné.
Amusant comme les machines à laver à tambour horizontal sont ici considérées comme produits "high-class". Il est vrai que les machines japonaises, à tambour vertical et eau froide, mettent le linge diablement à mal.
Curieux comme tous les appareils électro-ménagers ont l'air de jouets. Piètre fabrication certes, et certes pas faits pour durer. Pas étonnant que le Japon est la plus grande densité au monde de ces appareils par habitant.
"Eco" au Japon ne veut jamais dire "écologique" ; toujours : "économique". Raison de nombreuses choses irrationnelles, même du point de vue économique. Le confort avant tout, voyez-vous.
On s'occupera du visa le mois prochain, qui sera bientôt là. Coup de fil à passer au centre d'immigration : les papiers pour le changement de statut sont identiques à ceux nécessaires pour le CoE : l'irrationnalité admninistrative est partout.
Un paquet de livres est arrivé hier : très-heureux, même si je n'ai le temps de lire, d'avoir sous la main mes livres préférés. Tout manque tellement d'histoire ici.
Point de vue de Nakamura-san l'architecte : ici la forme prime ; là-bas la matière.
Gavé du lavage de cerveaux "J.O." : si vous aimez tant que ça le sport, faites-en.
Cette fin de semaine se passe en préparation de celle qui vient et sera fort-occupée. Ah la la...
J'aime assez la routine hebdomadaire de la laverie croûlante. Un je-ne-sais-quoi d'autres temps.
Tant de mails à écrire, auxquels répondre... Désolé pour ces silences ! Ah, une lettre à écrire, aussi — ce qui me pèse bien moins.
Trop de choses sont passées hors-habitudes et perdues avec le numérique. Les traces sont autres et jamais sous main. Chaîne des services consuméristes, aussi.
Quand aurons-nous l'occasion d'aller voir Ponyo ?
Ah, S vient de débarquer, un peu en avance sur le programme... Sortons le sorbet pamplemousse de chez Poire : )
Allez...
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