Mardi, au soir. Au lever, ce matin vers six heures, on se serait cru en hiver : il était tôt, certes — mmh, pas si tôt, si l'on se dit que le soleil se lève un peu avant cinq heures — , mais il faisait bien frisquet, bien couvert.
Puis ça s'éclaircit, et la chaleur revint.
L'immanquable de ces derniers jours, ce n'est, semble-t-il, non pas les festivals qui ont parsemé Osaka et ses environs, mais les soucis des frères Lehman, qui entraînent dans leur plongeon la plupart des bourses mondiales — et par-là même pas mal d'actionnaires ci et là.
Bah, là aussi c'est sans surprise : quand on ne "crée" rien, il faut s'attendre à ce que ce qui est sans fondement réel se casse la figure. Ce n'est pas la première fois que ça arrive ; ça ne sera pas la dernière, l'appât du gain et l'oubli chronique aidant.
Les sociétés se fondant sur le tertiaire suivront le même sort, un jour ou l'autre, m'est avis. Enfin bref !
Au passage, c'est peut-être une bonne chose — en un sens — que ces faibles taux d'intérêt des banques japonaises (environ 5 pour mille) : on place peu, donc consomme beaucoup ou réinvestit dans l'appareil productif.
Mais bon, qu'en sais-je ?
Toujours est-il qu'on se remet d'un bon rhume.
Juste en forme pour encaisser les restes du typhon qui se dirige vers le Japon occidental. La mouille sera de retour.
A ce propos, quelques uns de ce cher Rousseau, pour le coup très-impolitiquement correct. Mais il ne faut pas lui en vouloir : il a eu de fichues intuitions touchant les sociétés futures, mais pas suffisamment de prescience pour deviner l'évolution de la censure.
"[L]e moral de l'amour est un sentiment factice, né de l'usage de la société, et célébré par les femmes avec beaucoup d'habileté et de soin pour établir leur empire, et rendre dominant le sexe qui devroit obéir" (ibid., I, 143).
"[L]e devoir d'un éternelle fidélité ne sert qu'à faire des adultères, et [...] les loix même de la continence et de l'honneur étendent nécessairement la débauche et multiplient les avortements" (ibid., 147).
C'était donc ça ! je me disais aussi...
Quoiqu'à considérer les vues des japonais sur le conjugal et l'extra-conjugal, c'est vrai qu'on ne trouve que des arguments en faveur de Jean-Jacques.
Lui-même s'en trouva fort marri et bien mort, quand sa Thérèse s'empressa d'épousailler un de leurs domestiques.
Pour la défense de "maman", il est probable qu'il n'était pas des plus faciles à vivre. Elle non plus, qui sait ?
N'empêche qu'il a toute ma sympathie ; pas elle.
フフフー
Ça me donne envie, je ne sais pourquoi, de me replonger dans Pierre Louÿs...
Rien à voir : j'ai vu à nouveau hier Forrest Gump, que j'apprécie toujours autant.
Rien à voir : Avis à la population :
Plus on sait, moins on sent : il faut juste savoir où s'arrêter, car, comme pour toute chose, on ne retrouve ce qu'on a une fois perdu.
Sur ce, il faut bien se reposer un peu.
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