
Puis ça s'éclaircit, et la chaleur revint.
L'immanquable de ces derniers jours, ce n'est, semble-t-il, non pas les festivals qui ont parsemé Osaka et ses environs, mais les soucis des frères Lehman, qui entraînent dans leur plongeon la plupart des bourses mondiales — et par-là même pas mal d'actionnaires ci et là.
Les sociétés se fondant sur le tertiaire suivront le même sort, un jour ou l'autre, m'est avis. Enfin bref !
Au passage, c'est peut-être une bonne chose — en un sens — que ces faibles taux d'intérêt des banques japonaises (environ 5 pour mille) : on place peu, donc consomme beaucoup ou réinvestit dans l'appareil productif.

Toujours est-il qu'on se remet d'un bon rhume.
Juste en forme pour encaisser les restes du typhon qui se dirige vers le Japon occidental. La mouille sera de retour.
A ce propos, quelques uns de ce cher Rousseau, pour le coup très-impolitiquement correct. Mais il ne faut pas lui en vouloir : il a eu de fichues intuitions touchant les sociétés futures, mais pas suffisamment de prescience pour deviner l'évolution de la censure.
"[L]e devoir d'un éternelle fidélité ne sert qu'à faire des adultères, et [...] les loix même de la continence et de l'honneur étendent nécessairement la débauche et multiplient les avortements" (ibid., 147).
C'était donc ça ! je me disais aussi...
Lui-même s'en trouva fort marri et bien mort, quand sa Thérèse s'empressa d'épousailler un de leurs domestiques.
Pour la défense de "maman", il est probable qu'il n'était pas des plus faciles à vivre. Elle non plus, qui sait ?
フフフー
Ça me donne envie, je ne sais pourquoi, de me replonger dans Pierre Louÿs...
Rien à voir : j'ai vu à nouveau hier Forrest Gump, que j'apprécie toujours autant.
Rien à voir : Avis à la population :
Plus on sait, moins on sent : il faut juste savoir où s'arrêter, car, comme pour toute chose, on ne retrouve ce qu'on a une fois perdu.
Sur ce, il faut bien se reposer un peu.
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