On pensait, hier, passer à un label & tag cloud, et installer le classieux Blogumus adapté pour Blogger ; mais celui-ci est incompatible avec UTF-8 : les caractères japonais n'apparaissent pas... Peu importe au fond ; mais dommage tout de même !
A noter, aussi : il semble que l'album qui se crée automatiquement sur Picasa avec la création tout blog chez Blogger et renferme toutes les photos du dit blog, soit limité à 500 photos : le reste demeure non répertorié et sans album, à se balader là, comme ça... Étrange, pour le moins.
Ceci dit, encor une belle journée d'arrière-saison. Mercredi soir. On se cuisine un "curry" en sirotant du shochuu. Les jours passent vite, quoiqu'un peu désœuvrées.
Les loupiotes sont décrochées un peu partout, à mesure que les 祭り passent.
Nous discutions des saisons avec le groupe — de fort-agréable compagnie — des ojisan-obasan : pour les Japonais, 秋 semble être la saison où l'on se peut poser, pendant laquelle on pause quelque peu après la chaleur accablante de l'été. On met les choses en règle, on se prépare doucement pour l'hiver — c'est le temps, aussi, de préparer le jardin, pour le printemps prochain. C'est un temps un peu nostalgique ; on est bien content qu'il ne fasse plus aussi chaud qu'il y a quelques semaines encor ; pourtant on regrette un peu de temps vert sombre où la force vitale de la nature paraît à son paroxysme — pour doucement décroître avec la venue de températures pour nous moins agressives.
L'urbanisation galopante — le nombre de maisons individuelles et d'immeubles qui sont construits dans le coin, bien campagnard par endroits, est assez incroyable — prive de plus en plus les gens du contact avec verdure et autres ; pourtant, en vérité, peu de peuples urbanisés vivent et sentent au rhythme des saisons et de la nature comme le font encor les Japonais.
Pour les nouvelles générations, eh bien je ne sais ! et espère quand même que tout ne se perde pas.
J'allais me lancer sur une précision sur les concepts de nature et de culture, ainsi qu'une remarque sur le lien entre évolution de la langue et perte des traditions ; mais bon, cessons d'ennuyer nos maigres lecteurs !
Et sur ce, il fait faim !
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