Lune, ciel, lessive, marche, et autres dimancheries.

La lune est diablement jolie, ces derniers jours : c'est que le ciel est clair.

Une des parts appréciables de l'automne au Japon, c'est ce ciel dégagé, inchangé — à peu de choses près. Allez toutefois savoir ce que les perturbations climatiques nous en feront — déjà que la saison des pluies (edition 2008) fut quasiment inexistante... Qui vivra verra, n'est-ce pas.






Hier, lessive dans cette laverie à-peu-près automatique dont je ne me lasse pas de parler. Ce pendant que le linge sale tournait à froid et devenait un peu moins sale, nous avons poussé, d'une marche énergique — c'est qu'on n'avait que trente minutes —, l'appareil-photo en main, le café au lait, froid et sucré dans la poche arrière gauche du jeans — ces kaféolé restent pour moi, particulièrement tard le soir, un goût du Japon, depuis les premiers pas à Shinagawa —, jusqu'au 土師二サンザイ古墳 Hazenisanzaikohun (kohun : tombe ancienne, en tumulus, dont Sakai a quelques exemplaires) qui se trouve non loin.



On y passait déjà en mars 2008 et prit quelques jolies photos ce jour-là : long temps que, si près pourtant. Eh bien il est toujours là.

L'heure différait ; le sens de la marche, aussi. Les contrastes de la terre et du ciel au soir.

Puis il fallut accélérer, récupérer le linge, mouillé, l'étendre.

Au soir, okonomiyaki chez S, à Izumigaoka. Bien mangé, bien ri. Puis retour et repos — bien mérité, je ne sais ; mais repos. On prit froid pendant la nuit, par ailleurs : quelqu'un avait pris la grande part du futon... Eh.

Grand beau ce jour encor, les frais matin. Pas fait grand-chose...

J'aime assez le sens de l'humour de Mark Brazil, dans cet article du JTO, au sujet de la baleine et des food-scandals : "The situation is so bad that perhaps we will soon need a new kind of label, one stating that: "This food has not yet been involved in any kind of scandal." "

Bah, tant qu'il y aura des yens à la clef, et le règne du client-dieu comme écran...



Ça me fait penser à cette phrase que Ludo avait en affection : "rien ne vaut une immense fortune bien mal acquise". : )

Allez, faisons onsen chez soi ce soir !