Et premier octobre : rengaine, mais comme les jours et semaines et mois filent !
Contre toute attente, défiant le cours des jours qui précédèrent, nous eûmes droit à une journée — qui commença pour moi à onze heures... — magnifiquement ensoleillée, agrémentée d'une brise marine, fort bien-venue. Dont on aurait toutefois bien aimé pouvoir profiter un peu plus librement. Les nuits se font fraîches et le petit pull est de rigueur.
Ce qui veut dire aussi que l'atsukan — 熱燗, nihonshu 日本酒 ou shouchuu 焼酎 au bain-marie : bannissez de votre répertoire restauratif les lieux qui useraient du micro-onde ! — en sera d'autant plus apprécié. : )
Octobre, cela veut dire aussi, pour les écoliers, la mise au placard de l'uniforme d'été, et la mise ou remise en service de l'uniforme d'hiver.
A propos d'école et autres, un des facteurs qui doit en quelque sens jouer, dans les relations humaines, est qu'une bonne part des écoles, collèges et lycées "réputés" sont uni-sexe — comme on dit à présent. Il y a écoles pour garçons ; il y a écoles pour filles ; et peu de contact entre les deux. Jusqu'à l'université ; ou le baito ; ou le vrai boulot ; ou, si rien de cela n'a fonctionné, restent les 合コン goukon ou les お見合い omiai...
Restent aussi, il est vrai, les activités extra-scolaires — qui se résument, fort-mal-heureusement m'est avis, à l'école du soir, cram school, juku (塾). Cela est d'autant plus vrai que les gamins avancent en âge. Quel gâchis (avis personnel). Les japonais s'étonnent sincèrement quand on leur apprend que ce n'est pas le cas ailleurs.
C'est dire aussi, entre autres, le peu de foi porté par les parents dans l'enseignement public, l'effort inconscient et constant de formatage en fonction du "programme" et test d'entrée de l'école / collège / lycée visé, et la volonté inavouée des parents d'avoir pour progéniture des soi-disant petits génies et sources d'auto-satisfaction et de vantardise. On sait ce que cela donne — et voit déjà, à l'occasion, le "pétage de plomb" d'élèves que les parents "poussent" un peu trop : y assister fait un peu peur, ainsi que la violence brute de la chose.
Caricature peut-être, encore ? à peine, ce me semble. Reste que les filles sont, semble-t-il, relativement moins sujettes à cette pression combinée du système scolaire et des parents un peu trop attentionnés : c'est on n'a pas, la plupart du temps, envers elles ni les mêmes attentes, ni les mêmes exigences...
Bah, on fera un autre jour une petite note sur l'apprêt féminin, de tête à ongle...
Ah, et sur le milieu du "hair-make" et coiffeur japonais, qu'on connaît un peu, après avoir lu cette tentative d'article subjectif en manière de tranche de vie — genre et angle de lecture que semble affectionner particulièrement le Français, grand "analyste" et souvent moins bon synthèse, et qui permet un traitement "affectif" du sujet — les gens sont supposés sinon sont réels —, ce qui est parfois un moyen d'affiner une analyse pré-existante s'il en est, ou de dire du grand — le cas particulier étant élevé au statut de cas général — n'importe quoi sur un mode définitif. Bah, j'en use souvent, comme à présent. ; )
Il semble, au passage, que les prédictions-fortune-media (pluriel de medium...) — 占い, uranai — ont, ici comme ailleurs, d'ailleurs, bonne vogue, et ce, ici comme ailleurs, d'ailleurs, particulièrement auprès de la gente féminine.
Enfin bref, on s'étendrait bien en tout sujet ; mais grosse fatigue, à laquelle l'excellent nihonshu de Nara qu'on sirote n'est probablement pas étranger !
Sur ce, je suis, MM., votre etc.
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