Le temps est à la mouille, ces derniers jours. Il est heureux qu'on slalome inconsciemment entre les averses.
Recherche intermittente de prix raisonnables pour billets d'avion ; BA semble remporter la palme ; ne tarder pas.
Bon mal de gorge, qu'on sentait venir depuis quelques jours. L'air conditionné — en particulier celui des trains, même 中 — m'insupporte. C'est fou comme l'artifice devient, à force d'habitude, une seconde nature, dont on ne peut se passer plus. Un peu comme les degrés du confort.
On clope trop, certes, aussi.
Tentative de taille supérieure d'image. Vu que je ne fais pas dans la photo computique, appareil et prouesse technologique m'indiffèrent au plus haut point. Est-ce qu'un tableau se regarde de près : non — sauf si l'on est peintre soi-même et qu'on veut étudier la manière du rendu. Bien sûr, la photo "aussi bien que le réel" est impressionnante — c'est une vieille lubie, folie, cette reproduction exacte de la réalité : voyez Xénon (était-ce Xénon ?) et son raisin peint, sur lequel les oiseaux venaient se briser le bec. Ceci dit, la peinture a pu se libérer de la ressemblance, en partie grâce au développement de la photographie. D'aucuns travaillent à présent à libérer la photographie de la photographie, et c'est chose heureuse. L'impressionnisme et l'expressionisme ne sont pas morts. La myopie n'y est parfois pas sans rapport.
J'aime assez écrire au tour des photos. Si je pouvais (sans perte de temps) écrire au dedans, je le ferais probablement, entre les lignes — images et lettres.
D'aucuns préfèrent aussi leur appareil-photo à la photographie. Ah, belle série, fort à propos, chez suppaiku, récemment. C'est que cela reste moins cher qu'une voiture, peut-être ? Cylindres et pixels, même combat. Merci Sigmund.
Il resterait par ailleurs à dresser un tableau de la fortune et des effets de l'introduction de la psychanalyse dans le monde contemporain. Freud fut sans conteste, comme le remarque Wittgenstein, l'un des trois grands révolutionnaires (avec J.-C. et Galilée) et fondateurs d'une vision du monde qui renversa le monde tel que les gens le connaissaient — Nietzsche dirait peut-être plutôt "grands faussaires", mais bon... J'ignore sa percée au Japon : ce serait sujet passionnant.
Les insectes me fascinent toujours autant que quand j'étais gosse. Le climat des environs, et la proximité des champs, en favorisent la prolification. Populations de pays chaud tempéré. Ah, le microcosme des rizières — disparu jusqu'aux prochaines semailles, d'ailleurs. Les étangs, toutefois, sont partout.
Curieusement, m'est avis que tout est plus vert que jamais, ici. Le dernier sursaut avant la mise au jaune et rouge, peut-être. Manière d'accueil ou retrouvailles, et fête à la pluie, qui, décidément, manqua ?
Visa-sursis obtenu, l'on va pouvoir penser un peu à l'année qui vient — ceci dit, on attendra peut-être le retour de France.
Moults mails à expédier, histoire de coïncider les emplois du temps chargés des quelques-uns qu'on aimerait revoir.
Hier oden maison. Miam.
On dressera quelques fiches de cuisine, prochainement.
Ces couleurs me font penser à Todoroki — ah, c'était en avril.
Qualités nécessaires au voyageur : curiosité, mimétisme, capacité à nidifier partout.
Ah, contrairement à Paris, d'où toutes hirondelles ont disparu (c'est qu'il leur faut de la boue pour construire les nids, absente depuis le goudronnage des berges de la Seine : si vous voyez un piaf leur ressemblant, c'est un martinet), foison, cet été, par ici. Petit rappel de la ferme familiale du Nord natal.
L'euro est à 122 yens et des brouettes : c'est fou, non ?
Ceci dit, la "crise financière" vient de disparaître des gros titres du JTO. Eh.
Ouh, coup de fatigue : faisons repos avant cours.
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