La vie est plus rose, vue à travers un bocal d'alcool de prune maison. Si si.
Ce soir, c'était gyoza (餃子 gyouza) : c'est toujours bon, facile et assez amusant à préparer, qui plus est.
Curieusement, il n'a pas plu ce jour. Ce fut chose heureuse, car mon parapluie se meurt. Il a diablement servi, pour un parapluie à 300 yens. ご苦労さん。
De mauvais rêves, ces temps-ci, signes de préoccupations qu'on aimerait mieux n'avoir pas. Oh, un bartlebysme : ça faisait long. Eh.
Les rizières passent doucement du vert au jaune. C'est assez joli. Le relai des saisons se fait en couleurs, et concert.
J'allais faire une diatribe nature-nurture ; mais passons.
La rizière est un biotope et éco-système temporaire absolûment fascinant. On y trouve tout un lot de bestioles merveilleuses — nuées de moustiques et autres insectes, têtards, grenouilles, araignées en tous genres, mantes religieuses, tortues... et les fameuses 白鷺 (c'est que ça en fait, des trucs à se mettre sous le bec), qui disparaîtront sans doute au jour où le béton aura couvert tout cela. Ce qui arrivera bien un jour, vu le rhythme auquel poussent les lotissements, ici comme ailleurs.
Pas mal de choses à raconter ; mais pas envie de faire ça ce soir ; car également l'intention de dormir.
Amusant de constater que l'up-date des blogs des Français au Japon se fait beaucoup en fin de matinée, ce qui, pour un lundi, est, vous le conviendrez, quelque peu étrange. Alors, hasard des jours chômés, horaires décalés, travail de chez soi, ou glande agréable ?
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