Hier on fut libéré vers quinze heures trente, et décida de passer, au sortir de la station de Shirasagi 白鷺駅, par le parc éponyme tout proche, 白鷺公園 ("shirasagi" désigne toute grue au blanc plumage, aigrettes y compris, semble-t-il).
Il est, par ailleurs, une jolie image et expression à ce propos : 雪に白鷺 (yuki ni shirasagi), comme grue blanche sur neige — c'est dire : ce qu'on voit, de fait, difficilement, ou qu'on ne voit pas du tout.
On y trouve : étangs, jardinets, chemins dégagés, chemins broussailleux, voie de sortie d'un train — 泉北戦 ligne semboku, qui court d'Izumichuo à Nakamozu / Namba, et qui, par ailleurs, bouffe une bonne part du dit parc —, grand terrain à tout faire (entraînements de softball, jeux collégiens, parties de criquet...), un terrain baseball, dont le pourtour est grillagé, et des bancs, plein de bancs.
On y trouve des gens, aussi, principalement enfants et personnes âgées — les adultes doivent être à faire du shopping à Namba ou Umeda, je suppose ; ). Ceux-là ont investi les berges boueuses ou les terrains de jeu ; ceux-ci ont pris place sur les sus-dits bancs.
Entre parenthèses, la liste de tous les parcs de Sakai-shi, en anglais, pour les fantômes qui pourraient être intéressés.
Au soir, direction Sumiyoshi-ku pour ce qui se révéla un excellent restaurant français, Igisou L'Avant-Comptoir.
Bien qu'il fit un peu trop chaud à l'intérieur pour mes compagnes japonaises, nous en ressortîmes papilles ravies et ventre plein. Ah, ajoutez à cela que la carte est pleine de ce franponais dont certains expatriés sont, ai-je remarqué, très-friands.
Nouveau post sur Tropiques japonaises, ce jour : à chaque fois je me demande, en cliquant sur le lien, ce qu'il va bien pouvoir encor nous pondre. Ce coup-ci, c'est mise au clair du modèle B1... Comme le rappelle Wittgenstein, l'origine des problèmes philosophiques est le plus souvent un simple problème de langage, de mots qu'on ne prend pas la peine d'interroger, histoire de voir s'ils renvoient à quelque chose — ou pas. Et quand on a fait un peu de tri, on voit qu'il ne reste pas grand-chose... Enfin bref, c'est un peu dommage : la curiosité est pourtant là.

Tiens, encor un article qui fait du tort aux manga/anime otaku. Ou à leurs parents : à force de trop "gâter" les enfants, on les "gâte" tout court. Je sais bien que pour pas mal de maisonnées japonaises (en particulier à deux ou trois générations, comme on en voit encor pas mal, surtout à la campagne), l'enfant est roi ; et que l'enfant, quelqu'âge qu'il ait, trouve ça bien pratique, la plupart du temps, de n'avoir pas de loyer à payer, ni de bouffe, linge, vaisselle, ménage à faire ; mais tout de même... Ça fait des assistés à vie, ce manque de coups de pied au cul. Les Tanguy sont également légion, en version femelle particulièrement.
J'ai des envies de soleil !
C'est loupé pour ce jour : on repassera demain ?
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