Habiter en plein centre, non merci.
Hier, entre deux cours, au soir, vu voler dans la cour quelque chose ressemblant à une chauve-souris — qui pullulent dans le coin —, non : un petit oiseau blanc ? mmh, ça se pose au plafond du hangar ; on grimpe au pilier : ah, un papillon de nuit (蛾 ga), gros comme la main étendue, qu'on saisit délicatement à fin d'en faire montre. Qui fit la joie des gamins, et bien peur à T., S. et aux mamans — Surtout lave-toi les mains ! Oui oui...
Ah, ces petites choses qui émerveillent. On meurt quand l'émerveillement cesse. Et atout capital des Japonais — mmh, principalement des femmes et des enfants peut-être... ; les hommes, c'est moins sûr... — : la capacité à l'émerveillement. Si tous les cours pouvaient avoir leur lot d'imprévu et d'imaginaire...
Hier soir, joli coucher de soleil, la nuit tombe tôt, courses de comestibles au retour, soir paisible et frais juste-ce-qu'il-faut, lumières éparses. La nuit rend décidément moins laides les cités japonaises.
L'eau était verte, hier. La rivière qui traverse Kitanoda doit passer par des endroits pas très nets... Ah, le Japon et les produits chimiques... Ces temps derniers, ça n'arrête pas, dans les News.
Le changement du visa, la semaine prochaine. Le retour en France pour deux semaines, en novembre.
Mmmh, prochainement, quelques lignes sur l'animation japonaise — — et quelques bizarreries culinaires, peut-être ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire