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On arriva d'
Osaka à Kagoshima le 6 décembre 2006, environ six heures de train et deux changements, si je me souviens bien, le dernier tronçon passé seul dans un des luxueux wagons du non moins magnifique
Tsubame : hail
JRP !
On fut bien content de quitter l'agitation délirante de la Namba Walk d'Osaka de la veille, pour le calme de la station balnéaire hors-saison.
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Le temps fut splendide le premier jour : on en profita, en bras de chemise, pour faire un tour de la ville — par ailleurs traversée par un charmant tramway —, mer et vue dégagée sur 桜島 Sakurajima, du volcan de laquelle émanait un filet de fumée — il devait entrer en éruption le mois suivant ; allez, une petite photo en passant, qu'on m'envoya de là-bas pour me faire savoir la chose —, arcade commerçante du centre, berges de la rivière jusqu'à Kagoshima-Chuuou — pas mal de monuments dédiés à quelques célébrités de Meiji-jidai originaires du lieu — : infiniment agréable.
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On en profita pour acheter quelques omiyage : Kagoshima est réputé, entre autres, pour ses satsuma-imo, son shochu et ses minuscules oranges-mandarines (où il n'y a certes pas grand-chose à se mettre sous la dent ; mais elles se mangent avec l'écorce ; et sont diablement bonnes confites : ). On peut également profiter — chose curieuse — des onsen de sable de la ville adjacente ; mais une autre fois.
On se posa au soir dans le 回転寿し kaitenzushi qui fait face à la promenade — mauvais sushis mais bon poisson — et put admirer, non loin, les décorations de noël de l'avenue de la mairie.
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L'en-demain, il plut tout le jour ! On apprécia diablement le poële du fort agréable
Nakazono Ryokan, et l'hospitalité du sympahique Nakazono-san, qui nous avait même préparé carte annotée des environs, et avec qui on passa une bonne soirée à siroter le shouchuu initialement destiné à d'autres (gomen gomen !).
Hors-saison oblige, l'on fut seul client pendant les deux nuits passées là — chambres confortables et cossues, belle bâtisse un peu cachée, sentou juste à côté qui vaut le détour... : du tout bon. Ça doit être diablement animé en été.
Pluie et désenvie n'aidant pas, on remit à plus loin la visite de Sakurajima, partit à l'aurore du troisième jour — la pluie avait cessé — et enchaîna les neuf heures de train du retour jusqu'à Setagaya.
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On devait se poser une nuit pour repartir dans la foulée ou presque — ne perdre la synergie — pour
Matsumoto.
Une chose est certaine : on retournera sans faute à Kagoshima.
Quelques liens en passant :
la ville de Kagoshima sur wikipedia [jp] et
[en], et le
site officiel de la préfecture de Kagoshima [jp].
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