Lundi, matin et grisaille, qui se lèvera peut-être à un moment ou à un autre, à l’instar de ces derniers jours, comme prévu fort occupés. Ce pendant, nombre revues, allers, et rencontres — Daumesnil, Chapelle, Vanves, Clignancourt, Boulogne, Mairie du Xe, canal St-Martin, Villette.
Bonne surprise du musée départemental Albert Khan, à Boulogne-Billancourt Porte de St-Cloud, avec A et S. Le vieux jardin japonais est assez réussi. Promenade agréable, en tout cas, et occasion de nombre photos qu'on situerait avec peine à Paris . L’exposition actuelle, à l'intérieur, touchait les matériaux glanés aux Indes au début du siècle dernier — photos, couleurs et n&b, films. Le curieux de la chose est que rien ne semble avoir changé, cent ans plus tard.
Les petites choses passées pendant une année. Celles qui changent, qui ne changent pas, qui deviennent toujours plus ce qu’elles sont.
La plupart des Japonais expatriés sont bien incapables de se défaire de leurs goûts et coutumes culinaires si spécifiques, à base de sauce de soja et de riz blanc, et caractérisés par la quasi-absence de sucré.A ne rentrer qu’une fois par an en France, je n’ai que peu l’envie de spaghetti carbonara ou de curry-rice, fût-il à la crème fraîche, comme on me propose ce jour... Pourtant, l’on ne vient pas vite à bout, par exemple, des mille cinq cent recettes du Cordon Bleu... J’en connais qui emportent avec eux riz, shouyu — jusqu’à la bouteille de whisky Suntory... L’incuriosité, culinaire entre autres, est un crime.
Curiosité et mimétisme : les deux vertus du voyageur. Le Japonais n’est pas un voyageur.On se rattrape, revanche et venge, en cuisinant nombre desserts, tous plus sucrés les uns que les autres, à grand renfort de chocolat.
En parlant d’assiette, le prix des fruits et légumes, chez Ed, au Monoprix du coin... Comment diable, avec la même somme, peut-on ici obtenir un kilo de ce dont on ne peut avoir qu’une pièce là-bas ?
Il commence à faire faim, par ailleurs.Lille etc., demain.
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