Grisaille en ciel, ce jour. Un peu frais. Levé tard, fatigue dès le réveil, takoyaki-omiyage au petit-déjeuner.
Puis, en ce jour chômé de la culture (文化の日), je me décidai d'expédier la corvée de l'achat du billet de Narita EXpress — à ce propos, page JR NEX utile, où se trouvent horaires, arrêts, tarifs, plans des quais et autres. Content de m'être aperçu qu'il y a départs de Shibuya, ce qui facilite bien les choses.
Les entours de la maison sont toujours aussi calmes. Ça construit allègrement sur les dernières parcelles non occupées — parking ou bureaux par-ci, ikkenya par-là : les sols afficheront bien tôt complet.
Le petit cours d'eau bordé de cerisiers a plus fière allure que quelques mois plus tôt, temps auquel il était réduit à un piètre filet : il doit pleuvoir en amont.
L'unique sentou des environs est toujours debout, ainsi que sa cheminée. Que cela dure encor.
Le voisinage de Sakura-shinmachi (桜新町) accueille, semble-t-il, un nombre croissant de jeunes couples aisés, comme en témoignent l'augmentation des loyers, et le renouvellement des commerces — un imposant Tsutaya a trouvé place juste à côté de la station.
De l'autre côté — où l'on fait le parasite à chaque passage — au-delà de la voie rapide qui se poursuit jusqu'à Shibuya, c'est, inchangé, plutôt politiciens et vedettes diverses. Calme, et peu de commerces.
En route pour 渋谷 Shibuya, il a fallu recharger Pasmo, qui est devenu carte obligée, depuis la disparition des pass de 1000, 2000 et 5000 yens. Cela dit, au contraire des papiers qu'il fallut remplir pour l'obtention de Suica, il y a deux ans, pour Pasmo tout se fait à la borne, et la carte sort de la machine dans la foulée.
Une fois le billet en poche, on décidai de pousser — oh, pas très loin — jusqu'au ビックカメラ (bic camera) pour pile de montre-bracelet, qu'ils n'avaient finalement en stock.
Chemin faisant, on remarquait que, curieusement, moults Hinomaru avaient fleuri sur les réverbères : une bande d'excités vociférait, juste à côté du chien célèbre qui, lui, demeura impassible, et au milieu de la foule qui, elle, passait indifférente.
On se hâta de rentrer.
N & M sont de mariage, ce soir ; le repas, hier, se passa se passa dans la bonne humeur des convives et la bonne ambiance d'un yakiniku coréen de Sangenjaya, オムニ食堂, qu'on peut se permettre de recommander.
Sur ce, grande envie de sieste tardive !
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