Belle grisaille et pluie, ce jour : on y reviendra.
Pour l'heure, relat et montre du petit tour à Lille, il y a quelques jours.
C'est toujours, m'est avis, une très jolie ville — en particulier le centre, dit Vieux-Lille.
Il est délinquance et irrespect en toute part du globe, et Lille n'y échappe pas : voyez le joli tag ci-dessous, au faîte d'un magnifique bâtiment XIXe. Y a vraiment des gens qui ont leur temps à perdre.
Lille a, bien évidemment, son lot d'églises et de gargouilles, toutes un peu particulières.
Comme, par exemple, Notre-Dame-de-la-Treille, laissée là inachevée au XVIIIe, dont le clocher fut posé au sol, à côté du corps, un siècle plus tard, et parvis et vitraux frontaux ajoutés il y a peu — en grand mauvais goût moderne. Enfin bref.
Les boulets de canon datant de la Révolution sont toujours fichés dans les murs, l'Opéra est r'ouvert, la vieille Bourse redorée brille et verbère...
L'agrément et le charme des pavés, du côté de la Monnaie et d'Esquermoise, qui, espérons, resteront au sol encor long temps.
Au passage, à l'exemple et l'instar de Strasbourg — ville à propos de laquelle il faudrait tout de même faire un petit billet —, Lille-centre compte nombre rues piétonnes : bien agréable.
Ceci dit, une énorme galerie Lafayette a trouvé place en face de l'UGC... Du coup, Le Printemps a choisit de passer du côté luxe.
Déception, côté restaus : la Taverne de l'Écu et la Robe des Champs ont fermé : tout change et se renouvelle, dans le sens économique, qui n'est pas forcément le bon.
On se rabattit du côté des Trois Brasseurs : toujours content, à coup de welsh, potchevlesh, os à moëlle, frites et autres, bière maison.
Du côté de Lille-Europe, toujours aussi pleine de courants d'air, nombre bâtiments récents plutôt réussis — hôtels et bureaux, pour la plupart.
Et l'on eut même droit à joli coucher de soleil, après avoir mis S en train.
Bien sûr, renouer avec la France c'est aussi retrouver, avec un "brin" de nostalgie, merdes en trottoirs — et ce même si Lille-centre est tout de même bien plus propre que Paris, de ce côté-ci.
Il faudra plus que probablement attendre le retour pour marcher nez en ciel.
Pour l'heure, relat et montre du petit tour à Lille, il y a quelques jours.
C'est toujours, m'est avis, une très jolie ville — en particulier le centre, dit Vieux-Lille.
Il est délinquance et irrespect en toute part du globe, et Lille n'y échappe pas : voyez le joli tag ci-dessous, au faîte d'un magnifique bâtiment XIXe. Y a vraiment des gens qui ont leur temps à perdre.
Lille a, bien évidemment, son lot d'églises et de gargouilles, toutes un peu particulières.
Comme, par exemple, Notre-Dame-de-la-Treille, laissée là inachevée au XVIIIe, dont le clocher fut posé au sol, à côté du corps, un siècle plus tard, et parvis et vitraux frontaux ajoutés il y a peu — en grand mauvais goût moderne. Enfin bref.
Les boulets de canon datant de la Révolution sont toujours fichés dans les murs, l'Opéra est r'ouvert, la vieille Bourse redorée brille et verbère...
L'agrément et le charme des pavés, du côté de la Monnaie et d'Esquermoise, qui, espérons, resteront au sol encor long temps.Au passage, à l'exemple et l'instar de Strasbourg — ville à propos de laquelle il faudrait tout de même faire un petit billet —, Lille-centre compte nombre rues piétonnes : bien agréable.
Ceci dit, une énorme galerie Lafayette a trouvé place en face de l'UGC... Du coup, Le Printemps a choisit de passer du côté luxe.
Déception, côté restaus : la Taverne de l'Écu et la Robe des Champs ont fermé : tout change et se renouvelle, dans le sens économique, qui n'est pas forcément le bon.On se rabattit du côté des Trois Brasseurs : toujours content, à coup de welsh, potchevlesh, os à moëlle, frites et autres, bière maison.
Du côté de Lille-Europe, toujours aussi pleine de courants d'air, nombre bâtiments récents plutôt réussis — hôtels et bureaux, pour la plupart.
Et l'on eut même droit à joli coucher de soleil, après avoir mis S en train.
Bien sûr, renouer avec la France c'est aussi retrouver, avec un "brin" de nostalgie, merdes en trottoirs — et ce même si Lille-centre est tout de même bien plus propre que Paris, de ce côté-ci.
Il faudra plus que probablement attendre le retour pour marcher nez en ciel.
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