Tri — de livres, principalement et pour changer... —, mise en bagage, et rhume, se poursuivent.
Petit tour à Lille et visite-promenade en conséquence, ce matin, avec N-chan. Eclaircie se fit, comme par magie, et nous fûmes bien contents de n'avoir à sortir le parapluie — comme ce fut le cas au réveil.
La grande roue est installée ; le marché de noël est en fin d'assemblage ; le puzzle des manèges avance, peu à peu : tout se fait sur un rhythme plutôt tranquille, malgré le temps, peu favorable à la traîne, ces derniers jours.
Pu trouver le dernier Matzneff — Vous avez dit métèque ? —, en rupture de stock au Furet du Nord et à la FNAC, l'ors du dernier passage. C'est un recueil d'articles, dont on n'attend pas même rien ; mais bon...
Tape, ces derniers jours, du carnet (bleu) d'avant le départ il y a un an — retrouvé dans les restes de ma bibliothèque parisienne. Pas mal de choses ont changé, entre temps ; d'autres inchangées, ou si semblables. Souvenirs de la "vie précédente" ; les soucis, hésitations, doutes et impatiences d'alors ; d'autres ont pris leur place : c'est toujours la même carcasse qu'on traîne avec soi ! on ne se refait pas, ou si peu.
Il semble que cet été — cause intempéries — fut désolant pour les apiculteurs du Nord. Et seulement quinze kilogrammes pour l'ensemble des trois ruches du jardin...
On n'aura eu le temps, dans cette parenthèse cheminoise, de faire tout ce qu'on avait prévu de, comme fouiller dans les cartons et retrouver livres — de références, entre autres. Enfin bon, c'est trop tard pour s'en faire : la presse du temps, voyez-vous.
En tout cas, on aura fait le plein de bonne cuisine...
Allez, c'est l'heure du thé.
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