Et dimanche, une semaine de plus, spirale de Vico, etc. ! Grand froid bleu, ce matin, revigorant.
Jour précédent à la confluence des saisons, dixit la boulangère du ci-près courageusement nommé パンダパン. De fait, rafraîchissement certain et vent venu des montagnes pour le 寒波 (kanpa, vague de froid) qui déferla hier sur le Kansai de Sakai. Mitaines et bonnet furent de mise.
Petite surprise qui éclaira les visages des passants, au retour des cours, le temps que ça dura : premiers flocons et première neige — point certes de quoi faire un 雪達磨 (yukidaruma, bonhomme de neige) — ; mais l'excuse suffit pour lier conversations avec co-habitants et gamins et gamines du 団地 (danchi, barre-agglomérat de logements). : )
On avance en décembre. C'est dire que les 忘年会 (bounenkai, rassem- -blements où l'on oublie l'année qui vient de s'écouler) vont s'enchaîner. Un karaoke prévu en 二次会 (nijikai, seconde partie de soirée), samedi en huit : )
Suivront sous peu les 新年会 (shinnenkai) où, après avoir oublié la précédente, on fête l'an nouveau. Autant d'occasions pour les Japonais de boire irraisonnablement et dépenser le bonus bi-annuel !
Entre autres news nippones, un sursaut dans la publi- -cisation des scandales ali- -mentaires : ce coup-ci c'est au tour du mésétiquettage du bœuf. Au prix où se vend le soi-disant "top grade"... Ah la la, la course au profit. Si rien ne vaut une immense forture mal-acquise, le tout est non pas que cela ne se sache pas, mais que cela ne se puisse prouver, n'est-ce pas.
Tiens, et un groupe et une initiative intéressante, de comité de lecture des livres aberrants (とんでもない). Si rien n'est certes digne du grand Sérieux et du Rire superbe, mettre tout dans le même panier est un peu facile. Enfin bon, goûts et couleurs, j'imagine — et 暇潰し ?
Ah, et un compte-rendu de l'interview de Miyazaki Hayao, parce qu'on est tous fans — sauf de Ponyo, bien entendu.
Argument intéressant, d'une preuve de l'existence de Dieu, par S. Augustin. Dieu, ou La "vie bien-heureuse", ou la "joye de la vérité" est recherchée par tous car c'est une chose dans la mémoire qu'on a oubliée et qu'on sait avoir oublié, sans savoir quelle elle est ; on ne la reconnaît que quand on s'en rappelle et la trouve en soi — c'est dire, en Dieu. (op. cit., X, xviii ; 361 & sqq.) Dieu comme ek-sistant pré-mémoriel : ça change quelque peu de Descartes, qui devait toutefois juger le raisonnement un peu faible.
Passionnant, aussi, le trouble d'Augustin face à ses songes. Ça ferait un joli sujet, "S. Augustin et le rêve", non ?
Enfin bref ! on fera une petite fiche de lecture sur le livre d'images un de ces jours — l'incipit est prévu pour le 26 janvier — eh oui, on a un peu d'avance.
Non que cela semble intéresser qui que ce soit ; mais là n'est pas l'arrière-pensée, ni le plaisir.
Bon, il est mi-jour passé ! temps de se mettre en douche. C'est qu'en l'espace d'un billet, on a sacrément le temps de se refroidir.
Et allons profiter du soleil, comme on dit. Ou pas ?
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