Comme de coutume, soba le 31, déjeuner chez les parents le premier, plats du nouvel an, lever de cerfs-volants, karaoke, shabu-shabu, nombre verres de shochu par-dessus tout cela.
Autant dire qu'on se coucha étonnamment tôt, fatigués par l'activité et le plein de ventre.
Fraîche éclaircie ce matin — les nuages reviendront bien assez tôt, comme ces derniers jours.
Il serait agréable que cela dure jusqu'à ce que la première montée au sanctuaire soit faite... Mozuhachimangu, m'est avis. C'est mal barré, vu qu'il commence à pleuvoir... Partie probablement remise.
L'an dernier, c'était à Tajihayahime. Enfin bref, un peu fatigué.
Quelques news en guise de distraction ?
McDonald à Osaka et sa tentative pour redynamiser l'emploi. Eh. ; )
Le Japon aime son voisin chinois, c'est bien connu, et le cache pourtant. Tiens, une version française de l'article.
Puisque j'y pense, la fameuse émission de variété du 31 au soir, donna lieu à moultes occasions de déclarations nationalistes du plus mauvais goût — d'autant plus atterrantes qu'elles le furent de la part de groupes ou personnalités sans aucun poids international, comme SMAP, pour l'exemple — selon, plus que probablement, les directives des maisons de production, et donc des "amis" au-delà, un peu plus dans l'ombre, qui sévissent sous d'autres projecteurs, plus politisés.
On aura beau dire, jouer des rhétoriques dans la mesure de ses maigres moyens, le mécanisme opérant dans le nationalisme ou le racisme est le même : distinction de nation, de race, à l'exception de toutes les autres nations ou races — quelque sens que puissent avoir les notions de "nation" ou "race". Et la réaction à l'œuvre, identique : le sentiment de danger, de peur — qui devient, par truchement réactif, un sentiment de supériorité, que d'aucuns nomment fierté.
Enfin bref. J'aurais toutefois bien aimé voir, lors des J.O., d'autres matches et performances que ceux et celles des Japonais.
Tous les "victorieux" aux J.O. étaient par ailleurs et hasard, présents à la dite émission de variété... Bah, on décrocha vite, comme toujours, devant la médiocrité de la chose — la télévision française ne fait par ailleurs pas guère mieux.
Ceci dit, quelques tentatives positives, comme l'aide de bénévoles aux récents licenciés et sans-toit — article curieusement couplé avec celui relatant, mmmh, flemme descriptive : allez donc lire sur place.
On irait bien se recoucher !
Si n'étaient toutes ces choses.
2 commentaires:
Contente de lire que je ne suis pas la seule à avoir trouver le style 'gambare Nippon' un peu, comment dire? insistant... signe qu'on abandonne le rat trottinant pour la charge bovine....?
Excellente année 2009!
En effet... Bonne année 2009 à vous aussi !
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