Samedi, début d'après-midi et coup de fatigue.
Ce matin, comme il se doit, première visite de l'année au sanctuaire — 初詣 hatsumoude, n'est-ce pas. Il y avait long qu'on n'était allé faire petit tour du côté du sanctuaire de Mozuhachiman — 百舌鳥八幡宮 mozuhachimanguu.
L'allée centrale m'apparut plus courte qu'en mémoire ; probablement du fait des quelques échoppes qui avaient poussé le long.
Point grand-monde — ce qui m'alla parfaitement. Passages obligés, et retour par chemin divergeant.
Étonnant, ce sentiment qui pousse les autochtones à faire cette première visite, ou autres gestes censément significatifs — et qui n'auront l'esprit tranquille que lors que le rite sera accompli. Au cas où, n'est-ce pas.
Bien entendu, il en est de plus pieux qu'en mon tour ; mais je doute que la ferveur, le cas échéant, soit pour elle-même la source de ces gestes.
Bah, ce n'est pas très important.
Et puis, comme me répond souvent S — tiens, moins souvent, ces derniers temps ? —, "il n'y a pas de raison à tout".
Mais si, justement, si. Enfin bref, ça je le garde pour moi.
D'ailleurs, ils auront beau faire et prier, que pèse la vie de quelques centaines, milliers, dizaines de milliers de personnes, face à des milliards de dollars ? Les priorités sont claires, et si ça doit tomber, ça tombera.
Tiens, à propos, avez-vous déjà eu la curiosité d'aller plus loin que le mauvais Ghibli-Takahata, 火垂るの墓 (hotaru no haka, la tombe / le tombeau des lucioles, en traduction française officielle) ? Allez lire la nouvelle éponyme de Nosaka Akiyuki (野坂昭如) : c'est autrement plus rude et réel.
Je me posais la question, en déposant quelques cartes retardataires : quand ce sticker "年賀状" disparaît-il des boîtes aux lettres ? Je n'y ai pas du tout prêté attention l'an dernier.
Il y a fort à parier qu'il en sera de même cette année. La routine habituelle, quoi.
Tiens, de l'eau au moulin : faille dans le contrôle biométrique aux aéroports — certains doivent remercier le gouvernement d'une telle opportunité de profit facile. Eh.
Finissons avec un excellent article, histoire de se remonter le moral, comme on dit, traitant des chiens japonais et de l'anglais. Il y aurait beaucoup à en dire ! : )
Allez, bougeons-nous : choses encor, dont s'occuper.
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