Samedi bleu et bla.



Samedi, fin d'après-midi, début d'après-boulot.

Les jours ensoleillés se poursuivent, depuis 立春 — comme quoi ce bon vieux calendrier lunaire n'est peut-être pas si "daté", qu'on veut bien croire. Diablement appréciable. Pas grande promenade, en revanche, ces derniers temps.

Comme à l'habitude, la semaine passa plutôt vite — les choses habituelles, et les préparatifs, &c., qui continuent. On sera content quand tout cela sera terminé.


Les géants japonais se cassent la figure les uns après les autres, et licencient, ferment usines. Fin du modèle japonais et du salaryman ? Les employés qui restent sont, ces derniers temps, obligés de prendre des jours de congé : du jamais-vu ! Une connaissance — qui frisait les 90 heures par semaine, chez Panasonic — se retrouva, cette semaine, avec deux jours de boulot seulement. Résultat : il ne sut quoi en faire... Il tenta bien d'aller prendre une usine en photo, à Sakai-Higashi (même les tour-operateurs proposent des voyages de visites d'usines — rien qui surprenne au Japon, le pays des fétiches ; du reste, une mode, un fétiche, ça se crée de toute pièce en moins de deux) ; mais cela faisait long qu'il n'y avait mis pied, et l'usine avait été rasée. Il rentra de suite.

On comprend mieux que, plutôt que se la couler douce après avoir trimé pendant quarante-cinq ans, les nouveaux-retraités préferent parfois prendre petit job, histoire d'être occupé, ne pouvant s'occuper par soi-même. D'où l'intérêt, comme on dit étrangement — ou, justement, pas —, des passe-temps, des passions. Mmmh.

Pour ma part, je prendrais bien ma retraite tout de suite — quelqu'un pour swapper vite fait ? Non que je n'aime mon boulot : l'obligation de, voyez-vous ? l'obligation de.


On se couche bien trop tard, ces derniers jours. Ça crée, aussi, des décalages amicaux. S'atteler aux idées qui trottent en tête, ci et là.

Allez, demain, c'est ramen soupe à la tomate avec le bayashi.


4 commentaires:

Kiji a dit…

Salut

Au Japon comme partout la vague déferle... Wait and see

Mais c'est sûr que pour les fameux salary men le choc est dur. Crise et démographie obligent, C'est peut être l'occasion et le moment pour faire évoluer un modèle de société qui présentait des avantages mais aussi des inconvénients

n a dit…

On verra bien où ça nous mène !

Madjid Ben Chikh a dit…

"On verra bien où ça nous mène !".
J'espere pas a Paris !!!!

n a dit…

Il ne manquerait plus que ça ! ><