Jeudi, au matin. Le soleil qui sévit depuis le réveil fait un bien fou, même s'il fait bien frisquet. On en profita pour faire tourner machine.
En déduisant temps de douche, transport, manger, bla, pendant lesquels on y pense tout de même — pour le sommeil je ne sais — , on tourne à quinze heures de boulot intensif par jour (exception présente, puisqu'on s'occupe un peu de ces pages) ; mais on s'amuse bien ce pendant. (Ça doit bien être pire pour d'autres. Plus long ce n'est pas forcément plus efficace, comme nous apprennent chaque jour le monde japonais et les gens autour.) La satisfaction de faire ce qu'on veut, et de le tenter bien faire. (Y a du pain sur la planche.)
Tout ira bien, tant que le travail "principal" ne met clef sous porte ! (Détail d'importance.)
Allez, quelques devoirs et recherches nécessaires — on repassera par ici ce soir.
Au soir, tard.
Plein d'achats, ce jour, en vitesse, comme toujours.
Et moi qui pensais pouvoir poursuivre... Comme quoi à trente ans on n'en a plus vingt ! enchaîner trois semaines à cinq heures de somme par nuit, ce n'est plus possible : on passera à six : )
Allez, mise en futon : demain, idioties administratives et dédale des impôts — j'envie ceux qui n'ont à faire leur déclaration eux-mêmes ! et qui touchent des frais de déplacement ! et qui ont leur sécu par l'entreprise ! enfin bref, hors-sujet. Qui peut bien aimer les paperasses publiques ?
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