Dimanche, soleil, et bla.

Aaaah, comme hier, il fait soleil depuis le lever : c'est diablement agréable. Long-temps qu'on n'avait pu en profiter quelque peu — toutes portes-fenêtres ouvertes. Que cela dure, pas comme hier. Long-temps, aussi, qu'on n'avait fait prendre l'air au futon !

Long-temps, encore, qu'on attendait ce jour : le jour sans rien — rien de prévu, rien d'attendu, rien qu'il faille faire, nulle part où il faille aller — et ce grâce à une décommande tardive, hier soir. Bliss.

C'est dimanche, c'est soleil, et, dehors, les balcons sont peuplés, outre futons, de linges, chemises, grands caleçons et petites culottes, et autres pièces de tissu très-catholiques.


Ça joue dans les bacs à sable, aussi. C'est dimanche, donc c'est fête des pères au Japon.

Hier débutait le dorama très-médiatique de NHK au sujet de la vie de Shirasu Jirou (白洲次郎), qui joua grand rôle, semble-t-il, dans les négociations JP-US d'après-défaite, et contribua à façonner une bonne part des fondements de l'international japonais contemporain. J'ai suivi d'un œil, et je dois dire que, pour une fois, c'est pas mal foutu. Il y a même des voix-off — chose rarissime dans ces séries japonaises (j'aime assez la narration filmique, qui, d'habitude, manque cruellement ici). Enfin bref.


A part toutes ces bêtises, tout le temps libre passe dans le projet en cours, qu'on espère pouvoir présenter d'ici peu — quelques achats à cette fin, par ailleurs, cet après-midi. On tente de faire ça bien ; mais l'ignorance en quelque langage informatique — vive le copier-coller et l'apprentissage lacunaire intuitif — ralentit considérablement la marche. Ça patauge, quoi. Ça avance ; mais ça patauge, dans l'absence de solution simple et la répétition rébarbative des petites tâches. 頑張ろう。

Allez, faisons pause et petit tour — oh, pas très loin.