東洲斎写楽 (Toushuusai Sharaku) eut une fortune étrange parmi les peintres et le monde estampique des ukiyoe. On n'en sait pas grand-chose, sinon qu'il ne fut actif qu'entre mai 1794 et janvier 1795... Un petit météore. Autre singularité, son œuvre ne compte quasiment que représentation d'acteurs de théâtre kabuki — le reste voit, entre autres, quelques sumos sympas, quelques jolis bois pour livres.
J'aime beaucoup ce corps-à-corps de poilus. ; )
Grâce au numéro spécial d'hiver 1975 du 太陽 habituel (Taiyo Special : Ukiyoe Series : SHARAKU), je vous invite, après l'incursion Utamaro, à une petite promenade dans le monde des mains mâles peintes par Sharaku.
Pourquoi les mains ? Bah, je ne sais trop. Utamaro fut tout en portraits — quelques revisites mises à part —, et l'uniformité me soûle d'une ivresse peu agréable : plans rapprochés, donc.
De menottes — qui, en vérité, parlent — d'il y a un peu plus de deux cents ans.
Bonne promenade.
*
Il est d'abord...
des mains d'intimide
et des mains de guerre,
des mains d'attente, mains d'écoute,
des mains de montre,
des mains d'affaires,
des mains tu-me-cherches ?!
et mains de fâche.
Les mains suivantes.
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2 commentaires:
splendide. Et tout ça en six mois...
Euh, là, on ne voit que les mains...
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