Mercredi soir, jeudi matin — au choix et c'est selon. Plutôt tenté par le premier.
Je voulais faire un truc idiot pour le premier avril, histoire de faire comme tout le monde — et puis pas eu le temps, pour changer.
En revanche, quelques mots ici, un peu perdus.
Tiens, j'avais également oublié que mars comptait trente-et-un jours. Bah.
Le truc, avec les livres, c'est que la mise en notice avance relativement plus vite que les achats. Pas évident. Sans trop savoir où cela nous mènera. Bah.
C'est l'époque des cerisiers en fleurs, au Japon ; c'est aussi celle de la floraison des ordures, les Japonais, après hanami, barbecue interdit et alcool, préférant tout laisser sur place ou balancer dans les arbres, canaux, rivières, plutôt que dans des sacs à défaut des trop rares poubelles. Vu que tout le monde la fait, c'est moralement autorisé, bien connu et appliqué. Dès que le regard accusateur de l'autre ne me fixe plus, la voie est libre.
Tsss. Heureusement qu'il reste quelques plus-âgés pour pleurer tout cela. Et parfois même ramasser en brigades. La ville japonaise est moche, et ses dernières oasis de verdure même le deviennent. Des enfants.
C'est faute à maman.
Rien à voir ou presque : étonné (il faut le faire) par le nombre de déficients mentaux (les déficients physiques j'en parle même pas) en liberté — ou liberté surveillée par maman (encore elle). Je suis plutôt casanier, ne peut flâner ces derniers temps, et j'en suis toutefois à une moyenne de deux observations par jours, ce me semble. Tous âges et tous types, de celui qui parle à tout le monde et serre mains appartenant à tous sexes, à celui qui se parle tout seul, mais en criant. Encore vu aucun qui frappait les passants. Même si le dernier en date avait une dizaine d'années, enlaçait maman en lui parlant (hurlant) dans le nez.
Et là je me demande où en sont, au Japon, les tests pré-nataux et les analyses des prélèvements de liquide amniotique.
Je ne préfère peut-être pas savoir.
Je viens d'aller faire un tour sur les différents sites "d'information" orientés Japon — et puis rien que du remâché. Des liens de textes intéressants, quelqu'un ?
Sinon il faudrait les écrire, mais ça m'ennuierait, vu que j'aimerais bien dormir.
Demain cours au soir jusque tard — 頑張ろう。
Tiens, quelqu'un n'aurait pas une sémiologie du ganbaru, que je rigole ?
Bon, ce sera pour une prochaine chronique — noire, qui sait ?
Allez, salutations nocturnes à ceux qui le méritent.
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