Matin, cochon, et bla.


Samedi, fin de matinée.

Pluie et grisaille, ces derniers jours — et humeur réflexive en conséquence. Chute interrompue par le soleil de ce samedi sans cours : parfait, ou ce qui en tient lieu, et presque.

Jours inéventuels — ah, tout de même passé au Consulat, hier. Appréhension relative au fait d'avoir à passer à Umeda, au jour d'huy, ou demain : la foule et presse fin-semanale, non merci. Et pourtant.

Levé tôt pour tenter d'expédier ce qu'Il Faut ; mais tout file. Et l'on se retrouve même ici, en passant.


Tiens, la grande nouvelle du jour : les deux premiers cas japonais de grippe porcine — comme ils disent. Deux jeunes, au retour du Canada, semble-t-il. Et ils sont d'Osaka.

Une épidémie, ça fait toujours un peu de ménage dans le génome. À force de ne penser qu'à soi, on perd la grande image. Velléités dictatoriales sous-jacentes à cette pensée.

Sentiments plus que partagés, face au phénomène égoïste de maintien de vie à tout prix. Inexpérience de la mort, en conséquence. La baisse de la mortalité infantile en indice. Médecine, retour de bâton. Bah, la chouette etc.

Perdu le fil, à force de parenthèse.

Allez, douche, ménage, boulot !

Ah, Jonathan Hillhouse (de minamitane) vient de concocter son premier livre-recueil de photographies, chez Blurb. Il est jeune, très doué, et j'aime vraiment beaucoup, la plupart du temps, ce qu'il fait.


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