Jeudi, à l'encontre de coutume, et matin. Hier grand beau, ce jour je ne sais.
Sur le carnet-agenda, un peu trop de chose à mon goût, pour ce 18.
Le revers des beaux jours au Japon ? L'air conditionné, en particulier dans les trains, absurdement puissant, qui transforme les wagons en réfrigérateurs, et desquels je sors immanquablement, avec mal de gorge. On ne m'enlèvera pas de l'esprit, malgré le bourrage de crâne sur les festivals et le lien aux saisons, l'innaturel de la vie japonaise en la ville. Comme souvent, l'accent mis sur l'exception dédouane les comportements durant tout le reste de l'an — syndrôme carnaval, variante japonaise.
Allez, il faut affronter, pour la première fois depuis long, le bondage des transports en heure de pointe matinale. On terminera ceci plus tard.
Au soir, en coup de vent, bien frais, par ailleurs, ce soir. Odeur de pluie, aussi.
Rebelote de rush hour demain matin, et pour une douzaine de jours encor, un peu éparpillés dans les deux prochaines semaines, semble-t-il. Pas envie, mais bon...
Une paire d'en-soleil, puis déluge de semaine, m'a-t-on dit : la terre a soif — restrictions d'eau, déjà, à Shikoku.
Ici, juste soif de somnole, en passant, depuis.
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