Lundi soir, l'autre dit matin. Un peu fatigué.
On continue dans le noir et blanc à la Moriyama, et par-là même créé un filtre qu'on a nommé Daido. Si c'est pas mignon.
À feuilleter des revues de photographie aussi célèbres et influentes que déjà-vu (1990-1995), on se demande ce qu'il peut bien passer par la tête des parents, parfois, — pour le plaisir du lecteur, tout de même — quand on aperçoit des fillettes prépubères nues en poses suggestives. L'appât du gain, réel ou symbolique, je suppose.
Débat extrêmement intéressant, pour une fois, cet après-midi, avec le groupe des papys-mamies, autour de l'alcoolisme — une des élèves participe activement, autour de Sakai et Himeji, aux groupes de soutien : son mari est revenu de cet enfer. L'anniversaire des trente ans de la création du groupe d'Himeji a tout de même rassemblé 800 personnes ; il y a cinq ans, les trente-cinq ans de celui de Sakai acceuillait 1200 participants — ce n'est pas rien. D'aucuns s'étonnaient de n'en avoir entendu parler. C'est là où la rencontre fortuite et discussion peut briser la désinformation du "Que pas un clou ne dépasse Tout va bien".
Fait intéressant, le nouvel-alcoolisme touche surtout les personnes âgées (qui s'ennuient), les femmes et les jeunes (rançon du succès du Chu-hai et de la facilité d'accès à l'alcool au Japon). Bien sûr, les beuveries entre collègues jouent aussi ; mais ce n'est pas nouveau.
À part ça il fit bien beau, c'est agréable, et le temps manque, comme d'habitude. D'ailleurs, qu'est-ce que je fais encor ici ? Allez.
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