Mardi, au soir. C'est pleine lune, semble-t-il. Ou demain ?
Les choses habituelles.
Des nouvelles de Tokyo, dont on ne peut pleinement se réjouir, cause indisponibilité relative des pensées. Et d'autres petites choses insignifiantes.
Belle averse de cinq minutes, ce matin. Il fait chaud.
Les cigales s'installent. Les grillons sont là depuis long.
L'argent, il vaut mieux en avoir que pas.
Drôles d'insectes divers, imposants, en vue ces derniers jours. Envie de campagne et de temps d'observation. J'aurais bien aimé être entomologiste.
On parle beaucoup du dernier Murakami Haruki.
07/07. Ce jour c'est Tanabatasama. Une jolie version du conte, illustrée par Takidaira Jiro (1982).
En parlant de sept / sept, la combinaison se retrouve en maintes cérémonies bouddhiques. Par exemple 四十九日 (shijuukunichi), les 7 x 7 jours de deuil imposés : la famille se retrouve tous les sept jours, et au bout de sept fois on fait une fête. Les occasions censément heureuses (mariage, etc.) sont proscrites ce pendant.
La délation a grand avenir.
L'excès ou le manque de politesse qu'induit l'usage d'internet. Plutôt celui-ci que celui-là, d'ailleurs.
Le nombre de gamins incapables de salutations, aussi. Je ne parle pas à quelqu'un qui ne sait pas dire bonjour, s'il vous plaît, merci. Pas que ça à faire, non plus. Ça vaut pour ces grands enfants d'adultes. Les enfants imitent les parents. Profs même laissent à présent tant passer.
Cette femme qui traîte l'employée de bibliothèque comme un chien. Ou un tas de merdre, d'ailleurs. Parce que les chiens, nains et affreux, au Japon, ont plutôt la vie belle.
Vous avez remarqué ? pas trop la pêche, ce jour.
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