Dimanche, au matin. Il fait diablement chaud. Les vers ont fait surface : cigales en arbres et oreilles.
Encore un dimanche où la presse domine : aller acheter une bibliothèque — marre des piles de livres à terre — et départ pour Namba et kabuki vers quatorze heures.
Comme le remarquait Kiji, on tient tout de même de quelques blogs — part visible de l'iceberg. Dommage qu'on n'ait plus le loisir de s'occuper de tout ça — au moins trois sont soit stand-by, soit en mode automatique. Le chronophage, c'est surtout ce qui précède la mise en mots. On ne voudrait rien laisser tomber, du coup on bâcle à peut près tout. Bah.
Tiens, longtemps qu'on n'a pas fait de bla-blog — pas exactement dans le style du précédent, écrit un matin désœuvré de mal de tête : juste quelques réactions à quelques récents parcours et lectures.
Powered-up Senbei. J'aime beaucoup.
La pluie dans tous ses états. Le genre de bouquin qui me plaît. 'Faudrait encor qu'on puisse le lire...
Encore une pique satirique du Syndrôme à propos des Tropiques de S. Barbéry.
La provocation n'est pas l'audace — veine facile, volontairement séductrice, éculée, tarie, du sexe partout qu'on dit sans ciller pour outrer les dieu-pensants et faire crier au génie les ignares — et la logorrhée d'académisation psychologique n'est pas la pensée droite — notre agacement perpétuel à lire ce grand n'importe-quoi tropical.
Ça me fait un peu penser aux échanges de pamphlets virulents entre clochers. Alors qu'il suffit d'ignorer la chose, vue-lue cent fois, au moins.
La "communauté" expatriée au Japon est tout de même un fort petit monde, avec ses affinités, créés au gré des commentaires et des aléas de proximité. Probablement, l'un des seuls contacts pour certains (les élèves ne comptent pas vraiment), aussi, avec la langue française. Ces derniers temps, quelque tri dans les liens de lectures : des retraits, pas d'ajout — c'est qu'il faut du temps, encore, pour la recherche — sinon peut-être Osaka Chris ?
Qui dit par ailleurs quelque chose d'intérêt certain dans son dernier billet, qui avait échappé à la barre de lecture de flux. "C'est dimanche et il y a décidemment trop de photographes, trop de sites photos, trop de blog photos." Un peu notre sentiment derrière un billet récent (pas la peine d'aller voir : le lien est là pour soi et la forme), qui vaut aussi, bien évidemment, pour la "photographie". C'est que tout est tellement facile : un appareil-photo numérique disponible à partir de quelques dizaines d'euros, un ordinateur déjà là, un blog gratuit mis en place en cinq minutes, éventuellement un logiciel de retouche piraté... Pas : Trop de photographes (c'est un métier), mais : Trop de gens — dont on fait partie — qui prennent des photos et les mettent en ligne ? Masse étouffante certes. On laisse au hasard une bonne part de la sélection (de lecture, de visionnage). Bonnes surprises, parfois, et tout le reste, qui ne vaut pas d'être mentionné : on n'a pas que ça à faire. Enfin bref.
Rapport à la dite blogosphère. Personne pour une étude de ce réseau connectif lâche ? Ce serait lecture divertissante.
Allez, au boulot.
4 commentaires:
A toutes fins utiles, permettez-moi de vous signaler un article (toues mes excuses pour l'absence d'accents):
J. Bonaccorsi, "Devenir habitant: mediations de la ville dans les blogs d'expatries au Japon", dans Etudes de communication 31, 2008
Je ne l'ai pas lu, mais on en trouve le resume sur revues.org
Meilleurs sentiments
Bonsoir. Merci pour la référence. Le résumé en question est malheureusement la ligne directrice avant écriture et publication, que je doute avoir un jour en main ! Sait-on jamais...
Merci pour le liens, N. Ca fait toujours plaisir^^
De nada. Et c'est pas de la pub, c'est de la préférence !
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