Samedi, début d'après-midi. Juste beau.
Pas de boulot ce matin, passé à trier, trifouiller les photos de juin. Ça prend un temps fou ces conneries. Du coup, on bâcle pour en terminer au plus vite, parce qu'on n'a pas que ça à faire, quand même.
Hier soir, pluie qui nous a rafraîchi tout ça.
Avant, grand soleil et, une fois le boulot du matin terminé, marche respectable jusqu'au sanctuaire qui trône au-dessus de Suda (Wakayama). Suda-hachimangu, que cela se nomme. On détaillera tout ça un de ces quatre soirs ou matins. Toujours est-il que bonne dose de verdure, ces dernières semaines, bienvenue.
Chaque matin me paraît, au soir, aussi diablement loin que le mois dernier. Ou quand j'avais cinq ans.
Au matin, train de sept heures et des brouettes direction Hashimoto, rempli non pas de costumes noirs, chemises blanches et sacoches, mais d'uniformes scolaires. C'est qu'il n'est pas grand commerce, dans la montagne de Wakayama. Couinements, cris & sacs en travers : collégiens, lycéennes.
Le même, au retour. Maquillage sans fin sur un visage trop jeune, qu'il défigure — faux-cils, artificiel pli de paupière, fard & fond de teint. Do it at home, ça n'imprime pas, semble-t-il.
Cette mé-tenue tient peut-être au fait que le transport est le seul lieu d'échappatoire aux parents d'un côté, aux éducateurs de l'autre ? N'empêche que c'est diablement pénible.
La chèreté femelle, estimée à l'appareillage & à l'outillage — pas si mauvais étalon, m'est avis.
Trouver un -isme qui ne soit guerroyeur. Andrisme ? Tsss, on croirait que je parle d'une secte d'un certain André.
Autre cheval de Quelque chose d'agaçant dans l'amusement permanent de ces jeunes filles trentenaires et de ces super-grand-mères. Tiendrait au fait qu'on suce les parents d'un côté, qu'on a sucé le mari de l'autre ? Eh.
Bla express, ce jour : poursuite de soi par soi. Allez, on y retourne.
Bordel — téléphoner à la Poste, prendre une douche ! Tsss.
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