和歌山 (Wakayama), nous y allâmes et passâmes douze fois en trois semaines, au matin.
Et comment passe-ton à Wakayama ? eh bien en train.
La ligne 南海高野 (Nankai Koya) court d'un pont à l'autre, de Shiomibashi à Gokurakubashi, en passant par Namba, Sakai-Higashi et Hashimoto, le long d'une soixantaine de kilomètres. Le prospectus dit que Ça va à 100 à l'heure ; mais il ne faut pas trop croire ce genre de feuille. De fait, d'un bout à l'autre, ça prend bien plus de temps que cela, oui oui.
Du coup, entre Nakamozu et, par exemple, Hashimoto, on a le temps de voir pas mal de choses par la fenêtre. On recommande par ailleurs le premier wagon première place à côté du chauffeur, car c'est une course assez scénique (essayez de dire ça dix fois très vite, tiens).
De fait, on a le temps, de surcroît, de se prendre en autoprotait — quand bien même ce ne serait mardi. (On voit très bien mon œil droit en remontant à travers l'optique numérique.)
Le temps, aussi, de s'amuser dans un wagon vide — car plus personne ne bosse à Wakayama, c'est bien connu. Essayez-vous à ce genre d'exercice à l'aller vers Namba, vous risquez de vous faire remettre à votre place. Ou pas, justement, parce que les Japonais intériorisent plus qu'ils n'agissent — ce doit être ce qu'on appelle le ZEN —, qui par compensation se tapent ulcères ou pètent cables. Enfin bref, essayez, et racontez-nous.
On voit aussi des gens avec le sourire, sur les quais qui défilent. Ça surprend.
Le temps, encore, de s'amuser un peu avec les ombres, le clair-obscur et les fils...
Avant de commencer d'apercevoir collines, monts, vaux, vaches, cochons, couchées.
C'est qu'on a quitté le littoral et sa 'tit' plaine.
Wakayama a beau avoir, dans l'imaginaire japonais, une image de station balnéaire — c'est exact du côté de Shirahama —, la préfecture copie le Japon : c'est avant tout de la montagne, beaucoup de montagne — entre autres du côté de Hashimoto. Vous préférez la mer ? Vous en faites pas : les monts c'est bien aussi. Et c'est vert. Alors que la plage c'est noir. De monde. Et Monts, dis-je, parce que bon, c'est pas l'Everest non plus.
C'est même Pas l'Everest du tout. Et en plus on défigure ce qu'on peut en plantant des parcours de golf un peu partout sur les sommets (vu que la vallée est déjà prise).
Sans oublier les roses barrières de 天見 (Amami),
près lesquelles pendent d'autres étendards arborant des couleurs, pas forcément moins vives.
Allez, un petit tour, dans les prochains jours, aux stations et environs où l'on fit arrêt. Il y aura même quelques vidéos. Si si.
よろしく。
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WAKAYAMA / HASHIMOTO
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5 commentaires:
Salut
Et bien quel périple! En tout cas ton récit donne envie de connaitre la suite :)
de 和歌山 si tu veux aller a la mer il faut faire un changement sur la 南海線 direction 加太 et tu descends a isonoura磯ノ浦 toute l annee la plage est propre et jusqu a fin aout elle est separee des surfers. C est la que j allais toutes les semaines quand j etais encore sur osaka....
Hashimoto, c'était pour le boulot. Reste que c'est vraiment un coin vert et tranquille, et ça ne me déplaîrait pas d'y poser bagage.
Les épisodes suivants s'étaleront tous les deux jours jusque fin août — rien de transcendant cela dit, kiji ! (je parle des billets, pas de Wakayama !)
@ osakachris : J'en reviens tout juste, de Wakayama côté mer — 白浜 (Shirahama) : une connaissance a un immense appart' devant la plage, et on y est allé en 40 mn en Cessna : ) Dommage qu'on ait dû, cause triste nouvelle, écourter : les feux d'artifice du 30 juillet sont plutôt spectaculaires...
c est la qu a lieu le feu d artifice de la secte boudhique dont j ai oublie le nom ?
(un des plus gros si ce n est le plus gros feu d artifice au monde, des kanjis dans le ciel et pour le bouquet final un tel debordement que tu as l impression qu il fait plein jour)
Ah, les feux d'artifice dont tu parles, ce sont ceux de la secte dont j'ai aussi oublié le nom ! et en effet le plus important au monde, lancés depuis la tour PL, un des monuments les plus imposants du Japon, réalisé par Okamoto Taro... J'ai la flemme de rechercher dans les pages de ce blog, où traîne quelques photos de l'étrange bête, alors voici.
On peut voir un bout des feux d'artifice en vidéo, ici (ceux de l'an dernier). C'est, d'evidence, le plus gros festival de Sakai-sud, et on le pouvait voir diablement bien du balcon de mon ancien appart' (les videos furent prises à 15 km de là ; il suffit d'imaginer l'échelle du reste...).
Ceux de Shirahama sont plus modestes ; mais un peu particuliers car lancés depuis des bateaux, des bateaux sur l'eau : le reflet décuple l'effet, et c'est vraiment chouette.
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