Un lundi, un matin, qui ont, je sais pourquoi (c'est étrange), un air de lundi matin. Pourtant, pas de cours, cause une obscure comptabilité, et cinquième semaine malgré o-bon & Cie. On désespère des talents d'organisation des deux sœurs qui tiennent l'école ; mais est plutôt content de pouvoir avancer dans les fiches de livres.
(Edit : sur ça aussi ça se gourre : il y a bien boulot : ça chamboule prévisions. Comme si on n'avait que ça à faire, tch !)
Il y a aussi — on remarquait tantôt le changement et relai de population arboricole et terrestre — une odeur d'automne. C'est peut-être dû à ce ciel plutôt bas, et au relatif silence au tour — les cigales ont tombé.
Tour archival.
Il y a un an,
c'était tost-matin, lessive et procession.
Il y a deux ans,
c'était pré-départ.
Il y a quelques années encor, ce qui aurait prit plusieurs mètres-cube tient en l'espace d'une carte-mémoire. Je me fais du souci pour l'industrie du papier. Je suis un poil rassuré quant à la population entique. (Un maître-cuve, c'est un expert en bière.)
Reste que, si le papier n'aime ni l'humidité, ni le soleil, ni les vers, ni l'homme et ses mains pleines d'acide urique, brûle, gondole, pourrit, s'effacent les caractères et— en particulier celui des temps de guerres du siècle dernier — jaunit, un pet de travers computérique, et tout disparaît. Le risque derrière le confort. C'est valable pour tout.
Jusqu'à il y a quelque temps encor, je mettais tous les briquets reçus en cadeaux pour l'achat de cartouches, dans une petite boite. Quand j'eus rassemblé un arc-en-ciel, je cessai.
Salutations.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire