Il pleuvait à verse, ce jour-là !
On arrive à 下兵庫 (Shimohyougo) en empruntant cette charmante ligne JR Wakayama, qui se récupère à Hashimoto — vous savez, celle avec les fenêtres ouvertes, les ventilateurs, deux wagons, et une fois l'heure — et en descendant à la première station, avant même Koyaguchi.
La gare n'a qu'un seul quai ; le chemin de fer, deux rails. Aucun agent ni composteur : c'est la campagne. Seul, devant la gare, un condominium moderne fait un peu tache ; il ne compte, heureusement, que deux étages.
On arriva diablement en avance, les planificateur des horaires de train et ceux de mon emploi du temps ne s'étant pas guère concerté. Du coup, large balade dans les environs immédiats.
Et la première chose qui attira mon attention, ce fut le bout d'une rizière, où des centaines de tétards furent évacués, tombant, dans le caniveau d'écoulement...
Ensuite, on leva la tête : vieilles maisons familiales, champs, petits chemins, et un silence qu'on envie tous jours.
Comme un peu partout dans le coin, la montagne est proche, qui s'esquisse travers le brouillard et la pluie.
Le nombre de moustiques doit être conséquent, en été avancé.
Ben oui, comme on disait, il pleuvait.
Moriyama Daido viendrait avec profit par-ici : le noir sied bien au village sous pluie.
Tiens, le flou aussi.
Oignons et radis pendent aux pas de porte,
et le bois pour l'hiver est jà là.
On fait peu de cas, semble-t-il, des toits qui s'écroulent.
Ou des panneaux qui tombent à terre.
En fin de cercle, on retrouve l'unique voie de fer : rien à l'horizon.
Sinon chouettes jardins.
Et occasion de bon cliché (ça faisait long).
On me dira que c'est monotone, et la citygirl aura bien du mal en ces lieux. Faute à perdre la lenteur en soi, des plantes qui poussent et grimpent, par exemple.
Et d'ailleurs ça n'empêche pas les garnements locaux d'avoir un sacré sens de l'humour.
Wakayama / Hashimoto :
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