隅田 (Suda) est à deux stations de Hashimoto, juste après Shimohyogo, sur la ligne JR Wakayama. C'est, près la station, un gros bourg de montagne — les villes ont souvent taille à la mesure de celle de la vallée : où il y a de la place, on construit, n'est-ce pas.
Toutefois, il suffit de marcher un petit quart d'heure, pour se trouver aux milieu des rizières.
Sans autre chemin à emprunter, parfois, que la petite bande de terre instable qui les sépare.
C'est plein de chouettes bestioles, là-dedans.
Et quand bien même il y aurait du dur, il y a de l'eau.
À l'aller, on repéra, dépassant de la végétation de la montagne prochaine, divers toits et torii : ça sentait le sanctuaire à plein nez.
Une fois le boulot terminé, on se mit donc en marche, travers routes et champs.
C'est très tranquille, et les mamies papotent en bord de rizières.
On arriva à la première porte, bien loin des toits : vaste domaine, celui de Sudahachiman-jinja.
La suite dans un prochain billet, car celui-ci est déjà une tartine d'images.
Le retour se fit par autre chemin, plus long détour, point déplaisant.
Une fin de canal, et la portion d'autoroute jamais terminée, en fin de compte gratuite et ridicule, qui toutefois défigure toute la vallée, dont on parlait ailleurs.
Voitures et piétons doivent prendre garde, en campagne : la route est à même le champ et, somme souvent, étroite, sans trottoir. Y a-t-il des noyés au retour de jours festifs ? Mmmh.
C'est comme partout : on étend le linge,
et les futons, en tapant causette.
Probablement le lieu le plus hype de Suda : le coiffeur.
Et le takoyaki du coin. Parce qu'on ne se refait pas.
Des pieuvres, donc, et un renard.
Dommage qu'on n'ait le temps : je ferais bien une série de とまれ.
Ah, non : deux renards.
Et les maisons ont parfois leur petit pont d'accès : le caniveau, en ville recouvert, est ici plus large. Une maison comme un île : l'idée me plaît.
Le chemin de fer aussi, s'incline.
La gare est petite ; le bourg est conséquent : le parking à vélo aussi.
Pas de guichet ici non plus ; mais on a tout le même droit à une machine à billets, contrairement à Shimohyogo, ou il n'y a rien.
Bah, même où il n'y a rien, ou pas grand-chose, il y a tout de même du vécu.
Et des grand-pères qui clopent en attendant le train, en enfilant les canettes de bières et de nihonshu.
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