de peu : Wakayama (9) : Sudahachiman 隅田八幡

隅田八幡神社 (Suda-hachiman-jinja), eh bien, en descendant à la petite station de Suda, puis en marchant vers la montagne d'où dépassent toits et torii — quinze, vingt minutes de trotte tranquille à travers champs et routes.

Et l'on arrive à la Première Porte : c'est le limen du domaine, qui doit être très vaste.

Le sanctuaire est sur mont : occasion de chouette escalier de pierre, enceinte,

et portail au plafond duquel est peint un féroce dragon.

Le sanctuaire comprend plusieurs bâtiments, le principal desquels a sacrément la classe — si n'était ce stupide et gigantesque pylone juste derrière (que j'eus la délicatesse de mettre hors-champ), dont le seul office est probablement de porter, de temps à autres, le drapeau japonais. Tss.

De petits chemins serpentent tout autour.

On accède à une place étroite, où sont alignés maints et minuscules autels.

Et mouches et moustiques.

Et de minuscules divinités protectrices. Il ne mordra pas grand-monde, celui-là.

On peut poursuivre, derrière,

pour voir éléphants (merci le mélange des représentations religieuses),

et le devant vu de derrière (vous me suivez, n'est-ce pas).

Un mini jardin de mousses plus loin,

on débouche sur une cloche impressionnante.

La tentation de sonner matines est grande.

Ah, on comprend mieux les éléphants : le sanctuaire abrite également un temple...

Peinture murale un peu passée.

Tiens, le voilà de face.

Juste à côté d'un petit jardin et bassin à poissons rouges.

Sudahachiman est surtout connue, semble-t-il, pour abriter un miroir-bouclier forgé au Ve s., le 隅田八幡神社人物画像鏡 (sudahachiman-jinbutsu-gazou-kyou), classé trésor national du Japon.