Il fait soleil, et mardi matin. Fraîcheur des nuits récentes.
La pensée que, peu à peu, la froidure fait son nid, n'est pas diablement agréable. Profiter de ce qui reste de chaleur. J'aime l'été, l'abondance de verdure et de vie, qui sied au frugal et permet le vêtement léger. L'habit est l'invention d'un diable coquet et trompeur. Quand il fait froid je dis pas ; mais mais mais.
Quelques photos, dont quelque peu satisfait, d'errements à Kitanoda, ce jour.
Bientôt temps de renouveler le visa ; changement de statut ce coup-ci. Ça presse. On attend des papiers. Le calvaire administratif, au Japon ou ailleurs.
Il y a deux ans,
c'était renard céleste, langue, nation, étranger.
Il y a un an,
c'était puces, snes et dur réveil.
Un peu la flemme de tout, ce matin — couché trop tard, aussi. Mais on s'attelle aux tâches habituelles.
On a subitement décidé de se remettre à n's paintworld, qu'on avait laissé tomber bien comme il faut — de même que la peinture, faute d'oisiveté, de loisir et de place. Il semble qu'on le tienne en anglais, ce coup-ci.
Un petit article au ton léger — de plus en plus de rigueur ci ou là, semble-t-il : si tu écris sérieux au lieu de faire la conversation, les gens se barrent, il paraît — sur l'aberration de la transcription officielle des sons japonais en romaji.
Au passage, c'est une bonne chose que de faciliter l'accès à l'information par une simplification et familiarisation du langage, quel qu'il soit ; mais c'est rendre un mal-service, car c'est ne plus donner les outils pour lire lois et textes officiels en général — en gros tout ce qui régit droits, devoirs et intimations, tout ce qu'il faut pouvoir comprendre. Encore ce fameux nivellement par le bas. Bah.
Allez, bonne journée — nuitée ?
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