Juste avant l'arrêt à l'une des quelques stations de mon parcours journalier, l'on peut, depuis la fenêtre du train, apercevoir, dans le prolongement d'une rue étroite, une porte-torii de pierre sur fond d'arbres. Un jour de juillet d'avance en rendez-vous, on s'y mena.
萩原神社 (Hagiwarajinja) est aussi dite 萩原天神 (Hagiharatenjin), sise près la station à laquelle elle donna son nom. Ils ont même un site officiel : chapeau.
À voir les trois routes qui y mènent directement, ce dut être, avant l'avènement du supermarché local, le centre social du village. Le parvis et fronton est vaste ; grands-pères et lycéennes passent, se posent un temps boisson de main à lèvres, grands-mères prient, déposent quelque offrande aux morts, aux dieux.
Comme souvent, le rack à souhaits est fourni.
Les arbres y sont vieux : l'ombre y est dense et fraîche : les moustiques apprécient.
Multiples petits hôtels à dieux divers — pardon : autels, peuplent le parc.
Les morts aiment mieux les alcools que les mots.
Ebisu est de la partie : 1/ on est à Osaka, 2/ un sanctuaire shinto c'est pour les vivants — les temples bouddhistes sont pour les morts.
N'empêche qu'il a une bonne bouille.
La porte Sud donne sur quelques rizières — et l'autoroute.
Les vaches sont fertiles.
À côté du bâtiment principal, est conservé le sanctuaire originel, qui date d'il y a environ 350 ans : la peinture demeure encore ci ou là. Belle pièce.
Il est heureux et malheureux qu'il fasse si sombre au tour (la végétation dense, voyez-vous) — heureux car cela préserve la coloration des pigments ; malheureux car j'aurais tout de même bien voulu détailler la scène des panneaux.
Et petite pierre en cordelette. Un petit verre ?
3 commentaires:
Msieur KFC ressemble étrangement à Msieur Ebisu, non?
M.
Ah ah, oui, il y a un air de famille Sanders-Ebisu !
Très beau aussi, ce post
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