Japon vu du ciel : Sakai-Shirahama en Cessna
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J'eus l'occasion, durant l'été, de faire un petit saut à Shirahama (Wakayama) : deux bonnes heures en train, ou trente-cinq minutes de Cessna.
C'est bien agréable changement, de voir tout cela vu du ciel, et de pas si haut qu'on puisse distinguer les lieux connus.
À vivre entouré d'immeubles, on oublie parfois, si n'était la brise marine, que Sakai et Osaka sont villes littorales et portuaires.
Tout le monde a déjà vu des parcs ; des tumuli funéraires (kofun) en forme de trou de serrure, c'est moins sûr. Il en est une bonne demie douzaine à Sakai : c'est occasion d'agréables promenades.
L'aéroport international du Kansai (Kansai Kuukou / International Airport), île artificielle, reliée au rivage par chemin de fer et voie rapide.
Et il suffit de monts ridicules et foncés — comme souvent — pour délimiter Osaka de Wakayama.
Remarquez que tout est en plaine (de tête, env. 95% de la population sur 30% du territoire) : vous trouverez extrêmement peu de villages de montagnes du type de ceux qu'on a l'habitude de voir dans les Alpes ou les Pyrénées. Si quelqu'un vous parle d'inaka (la campagne), virez l'image mentale que vous avez des campagnes françaises et plates, et remplacez par la vallée. Les villes ont englouti les plaines, et si l'on veut gagner un peu de place encor, on rase très-simplement la montagne.
Les chaussettes du ciel sont proches.
À voir les horizons marins, on comprend la fascination de photographes comme YAMAZAKI Hiroshi :
le blanc du ciel, le noir de la mer, et l'indistinct limen entre deux.
Et derrière ça pionce.
Descente déjà.
Allez, debout !
Japon vu du ciel : Sakai-Shirahama en Cessna
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