Lundi, matin. Gris dehors. Ah, éclaircie travers les nuages.
On se traîne des saloperies dans les poumons. Les clopes au Japon sont plus fortes qu'en Occident — ce doit être à fin de s'assurer qu'on ne décroche pas. Envie et désenvie d'arrêter le carnage.
Verticale ou quasi photographique, ce jour — c'est qu'on trie et sort l'abondant. Le lecteur attentif aura remarqué pourquoi, je suppose.
Avancé dans pas grand-chose, hier — ou plutôt : on n'en voit le bout.
Qu'est-ce que c'est le lundi ? début ou fin de la spirale ?
Et quel sont les facteurs décisifs qui font mettre, au fabricant, plutôt le dimanche ou plutôt le lundi, en début de ligne calendaire ? Commencer la semaine par de la chôme, ou la clore ?
Ce matin, alors que je toussais au fond du lit, je me suis dit que le système était tout de même bien fait : école obligatoire pour libérer les gens (Condorcet &c.) — en fait préparer l'asservissement. Et la régulation des déplacements, par le contrôle étatique. &c. &c. Étrange mélange, peu rassurant.
Ah, on aurait dû faire couleurs, ce jour — distraction.
On poursuit cet exercice pour soi d'intérêt, de fouille systématique dans les archives — qu'a-t-on laissé comme traces ? Il y a le cahier de papier, aussi, différent, forcément.
Il y a un an,
c'était JRP, Kyoto, iwashigumo, souvenirs de voyages, livres, Abenobashi, oden, undokai.
Il y a deux ans,
rien qui demeure.
Herbal tea, omiyage du Colorado — excellent. R'envies de traverse américaine.
À la douche.
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