Un air de déjà-vu ? Allez, avouez : vous avez déjà oublié.
J'avais fait part de l'impromptue promenade du côté du 念照寺 Nenshouji, il y a un temps certain, dont nous avions trouvé les portes closes, tout en appréciant les éléphants et la délabre.
Eh bien, on y est retourné,
par étroit chemin,
l'agréable délabre était toujours de mise,
sous quelqu'angle qu'on la veuille bien voir,
ou sous quelque couleur que, d'ailleurs,
oui oui, le plafond du portail était encore debout,
les éléphants faisaient la nique ;
mais, ce coup-ci, la porte était ouverte,
une porte qui, comme toute porte respectable, a recto, verso,
et donne sur un petit espace et jardin —
moyennement bien tenu d'ailleurs, mais on ne va pas chipoter, ça a son charme, et la végétation en tsuyu, c'est pas du pissenlit — devant le temple.
Pas âme à l'horizon, si n'étaient signes : linge en sèche, eau sur le seuil.
Un petit tour,
et puis s'en vont,
l'ors que d'autres restent et poussent.
Je veux grimper à cet étage.
Ah, une cloche.
Et la muraille de terre et de bois.
Les passantes.
L'arrière du domaine est touffu ;
on n'y peut aller.
Reste que c'est le genre de détour qui ne lasse, et que j'aimerais pouvoir plus souvent faire.
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1 commentaire:
salut
Magnifique série. J'aime beaucoup ces photos ainsi que les textes. Ces endroits sont vraiment uniques je trouve. Merci !
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