Jeudi soir, au retour tardif.
Les jours sont chauds, les nuits sont fraîches. L'ombre prend enfin un sens, à présent que l'humidité ambiante a décru. Il a peu plu, ces derniers mois. Les choses doivent avoir bien soif.
On se demandait tantôt et par moments, qui passe, que lit-on et comment et jusqu'où. Le courrier des lecteur laissant à désirer — merci à ceux qui — et les statistiques ne voulant rien dire — ennui que le règne du chiffre ; Kafka et Hegel ont vu juste —, on poursuit dans le noir. Et peu importe, n'est-ce pas.
On a curieusement bien avancé dans les bouquins, cette semaine. Le rhythme se rompra demain, cause déjeuner, et samedi, cause 49 jours. Ça passe vite, sept semaines, on se fait curieusement aux absences — mécanisme biologique. Analogie mémorielle.
Les choses qui passent en tête fatiguée. La balance des choix, les petits pas, le vide entre les étoiles, et la lune qu'on n'aperçoit plus le soir — dommage, elle aurait dû être pleine.
De nouvelles photos chez Jonathan.
Allez, au boulot.
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