Tiens, mercredi. Tiens, c'est matin, il fait faim — mauvaise idée d'oublier d'acheter du lait pour les cornflakes : du coup on fait son sort à un mini-financier de Kôbe (longue tradition financière, qu'il est écrit sur le plastique — mouais) qui eut le mal-heur de se trouver là dans la boite à snacks, sembés, cookies & autres bêtises métabo.
C'est fini les tongs, les shorts et la tenue légère ; les jupes vont raccourcir — sauf celles des collégiennes / lycéennes dévergondées (la tenue, hein, pas les mœurs) —, le gros futon est r'apparu, les fenêtres se closent, le brasier crépite, les mitaines suffisent à peine et les polaires les après-ski, le long manteau noir sort de sa retraite.
D'accord, j'exagère, je pousse, j'extrapole : il a beau avoir bien plu hier, c'est ensoleillé et bien agréable, là, maintenant, assis dernière le petit bureau de travail, la porte-fenêtre ouverte sur le parc et le vert, café à portée, clope au bec. Et je dis ça, et le ciel se couvre — le kami du coin est facétieux. Tss, la prochaine fois t'auras qu'un yen.
Et pourquoi j'ai trois briquets qui encombrent l'espace ?
Grosses envies de ne rien faire, croissant à la mesure des obligations — toute une tripotée, et le stress qui va avec, ces derniers temps. J'aimerais bien être tranquille dans mon coin.
Citations — bis. Tentant, parfois, de tirer à soi les propos des autres, les citations pratiques — il est tout un tas de recycleurs-vautours, certains opérant à découvert (Matzneff et son Byron, son Nietzsche) et d'autres en douce (Deleuze, ses Niezsche, Kant) — les uns et autres disant communément, la plupart du temps, n'importe quoi. Une séquelle du règne du Moi, j'imagine.
Au passage, de jolis portraits sur le Flicker du Laurent d'Armelle et Laurent depuis le Japon.
Dommage pour le photographie, tout de même, que ces appareils-photos et clichés HD, qui perdent beaucoup de personnalité et de cachet au passage et traitement, faisant que, même si le sujet est intéressant, tout le monde a la même touche — qui n'en est plus une, du coup, vous l'admettrez. Vous voulez progresser en photo ? gagner éloges, prix, le pèze, la gloire et les minous ? lisez d'abord Les Règles de Base pour Réaliser de Meilleures Photos chez Gwen (il y a toute une série), puis voyez des milliers et des milliers de bons clichés, étudiez, et prenez-en. Un œil ça s'éduque, la technique ça se bosse, c'est comme pour tout : Vous voulez bien écrire ? lisez tout plein et écrivez Vous voulez peindre comme Michel-Ange ? avalez tout ce que vous en pouvez et au boulot Vous voulez fabriquer des pop-ups géniaux ? acquérez et démontez décortiquez les classiques, reproduisez, faites votre sauce. &c. C'est pas compliqué, y a pas de secret. Ensuite, c'est le moment de vous demander si vous avez le talent (et accessoirement la patience et le loisir) pour — parce que bon, si tout le monde était également doué, ça se saurait. Sinon, reste la religion, ou certaines d'entre elles, où vous aurez au moins la consolation d'être devant dieu l'égal, de quelques milliards d'autres individus.
Allez, cessons là les idioties défoulatoires, à la douche et courses et papiers.
2 commentaires:
"les jupes vont raccourcir" parcequ'il fait de plus en plus froid? Je comprends po...
M.
Ah ah, autant pour moi : lapsus qui révèle mon souhait et ma déception ! il faut lire : s'allonger...
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