Exténuer Courir Prendre soleil Et bla


Samedi, au soir.

Exténuement relativement avancé, se couchant régulièrement à pas d'heure, pour se lever comme à l'habitude. Ce matin, réveillé avec la seconde alarme, celle du départ : ce fut la course  probablement battu mon temps record, entre le futon et la clef dans la porte.

D'ailleurs pourquoi y a-t-il tant de gens dans le train, un samedi matin à neuf heures ? Ce n'est pas comme si la plupart allaient travailler. On s'amuse si tôt que cela ?

Et cette fascination pour le pachinko, les files d'attente pour l'ouverture à dix heures, l'emplissement permanent ? Le désœuvrement, sans doute.


L'autre jour on passait à la capacité de stockage supérieure : par coïncidence, Google vient de réviser ses plans d'upgrade. Du coup, 80 Go pour le prix de 10 (20$ par an). J'aurais préféré opter pour la formule 10 Go / 5$... Bah. On met souvent en avant les possibilités liées aux courriels — mais que font les gens de leur boîte-mail, pour avoir besoin des 80 Go ou plus, voire stockage illimité, proposés par les différents services de messagerie ? Comme dirait Tiel Ulespiegel : Mystère et boule de caca.

Il fit beau bien comme il faut, tantôt. Après le boulot du matin et les livres — auxquels on ne tardera à retourner —, prétexte de virements à faire pour détour et promenade dans le bois voisin, très jolie lumière.

Nuit noire et froide, à présent : c'est qu'il est déjà dix-neuf heures.


Puisqu'on parle de lumière : il semble que les jambes toutes tordues des petites japonaises et petits nippons soient une forme de rachitisme dû à un manque de vitamine D — tu m'étonnes, vu comme l'ensoleillement est craint comme la peste... Il faut croire que le poisson ne comble pas la carence.

Mangez du soleil.

Allez, avançons dans nos choses : la compagnie est de retour demain. Il va par ailleurs falloir se lever tôt, et aller chercher la demoiselle à l'aéroport.

On ne faisait que passer.


2 commentaires:

Madjid Ben Chikh a dit…

Le patchinko... Quand je les vois en sortir, j'ai l'impression de croiser un petit garcon ou une petite fille qui a fait une betise et vient de se faire gronder. Je n'ai jamais vu une seule trace de bonheur sur ces isages fermes qui passent et s'empressent d'enfourcher le velo... Et quel bruit, la dedans, et cette odeur... Le patchinko est une des gangrenes de la societe japonaise, et paradoxalement, c'est une des aparences que prend cette meme gangrenne. Un puit a tristesse pour oublier la solitude et entretenir l'illusion... d'un espoir de gagner, d'etre meilleur. Assis. Sans bouger. Devant un appareil qui decide de votre sort.
Quand je pars travailler, le samedi matin, moi aussi je suis surpris par ce metro deja bonde. Mais ce qui me surprend encore plus, ce sont ces collegiens encore en uniforme, et le samedi, et le dimanche.
Pauvres gosses, ils devront payer la retraite de vieux deux fois plus nombreux qu'eux, mais en plus, ces memes vieux les gavent d'ecole et de soutien scolaire, de match et de tournois... On peut donc pas leur fiche un peu la paix...

n a dit…

Une sorte de machine à abrutissement, peut-être, le pachinko ? Une sorte de narcotique ? D'ici là à ce que le gouvernement rembourse son traitement... Ce serait une idée ?
Il y a vraiment des gamins que je plains. Je ne pense pas qu'ils la paieront, la retraite de leurs aînés sur-attentionnés...