Mercrediomatin. Rien que ça.
Il fait froid et humide, c'est pas drôle du tout. D'ailleurs, même si petite éclaircie à présent, il a bien plu. Envies d'hiberner.
On disait qu'on allait freiner les achats — on achèterait bien encore une étagère ; mais plus place où la poser. C'est loupé (la paie tomba il y a peu). 'Faudra bien un jour.
Hier on a mis un de ces trucs chauffants dans le bas du dos. Eh ben ça n'empêche pas d'avoir pieds et mains gelés.
Quelques vieilles photos qui traînaient là.
On jette un coup d'œil du côté des nouvelles — non, pas les télévisées, merci. Parfois l'impression que le boulot de tous ces gens est moins de fournir du contenu fiable que du produire du flot insipide et irréflexif. On me dira À quoi tu t'attends ? Je sais, je sais.
En parlant de flot et de flow, encore un pseudo-concept tellement "in" — il faut inonder, surtout ne laisser pas respirer, connecter-engloutir, noyer. C'est pratique à commenter : le mot fournit le champ sémantique.
Je ne sais plus qui disait qu'on perdait en mémoire et concentration tout ce qu'on gagnait en capacité de recherche. En gros, à force de chercher sur le net et d'y lire de courts articles, on ne sait plus mémoriser à la lecture, ni se taper un roman d'une traite. De quoi ils se plaignent ? Depuis quand si tu ne t'entraînes plus tu tiens la forme ?
Je dis ça et passe une bonne part de la journée devant l'écran. Certes, je ne "surfe" pas ou peu ; mais bon...
Parfois envie d'arrêter ces choses chronophages. D'un autre côté, on a trouvé une manière d'équilibre entre le boulot — pénible d'avoir à bosser en fin d'après-midi et soirée la plupart du temps, du fait de cette heure-limite à laquelle il faut se mettre en route, qui empêche toute pose — et le boulot, l'autre — avec, du matin jusqu'au départ et au retour jusqu'au coucher, les livres. Les Puces, c'était idéal, point de vue temps et horaires : du concentré sur trois jours.
Enfin bref, sait-on où l'on va ? Ben non. Alors on verra bien. Pour l'instant on se décarcasse.
Allez.
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