Choses 30 Privacy Et bla



Mercredi, au matin.

Je dis mercredi, parce que c'est affiché dans le coin de mon écran ; sinon je n'en saurais strictement rien. Et c'est très bien comme ça.

De sortie ce soir, sorte de bounenkai, où il faut amener, à fin d'échange de cadeaux, quelque chose dont on ne veut plus ; achat interdit. Le concept me va plutôt bien.

Ç'a beau être vacances, on est à la tâche du lever au coucher ; mais au moins l'on n'est pas coupé en pleine lancée par les cours ; l'esprit s'en allège et accommode — très bien comme ça, aussi.

Réorganiser les libellés, un jour.



Quand ils ne faut pas devenir membre d'un groupe pour y accéder, les blogs japonais un tant soit peu personnels semblent ne pas durer, ou ferment pour renaître ailleurs, correctement censurés, y compris les photos.

Ça me fait penser à La Crise, dans le style syndrome Je suis raciste mais Momo de l'escalier B c'est un bon arabe je l'aime bien, et caetera et en substance. Traduire peu ou prou Je ne veux pas dans ma vie gens que je ne connais pas Je ne sais pas ce qu'ils pourraient me faire. Ah ouais, et avant de les connaître tu les connaissais, tes potes ? Si tu les connaissais pas avant de les connaître, pourquoi tu leur as adressé la parole, pourquoi tu t'es laissé parler, hein ?

Ça me fait penser, quasiment mot pour mot, au semblant de dialogue que j'eus, mmmh dans le métro peut-être ? avec une jeunette beurette, il y a quelques années. Sans remède.

Il y a quelque chose à creuser, dans ce contraste entre le relatif confort dû à la "sécurité" qui règne au Japon, et cette paranoïa inter-individuelle — ou peut-être justement rien à creuser du tout, puisque celui-là est considéré comme un acquis, plus même perçu sinon en creux, pour déplorer sa dégradation avec le temps (et l'immigration, n'est-ce pas).



Ah, aux souscripteurs : passez donc aussi de temps en temps par-ici ! Et, en passant, le commentaire r'encourage.

La grande sérigraphie de Moriyama, du plus bel effet encadrée.

On se remet de temps à autres à Travian. Venez faire un tour.

Un vélo rose.

Brrr. Un peu frisquet : pas assez dormi. Bah, on pioncera quand on sera mort.

Allez.



2 commentaires:

Lionel Dersot a dit…

Non, non, c'est irréversible, irrémédiable, intransformable. Il y a une fondamentale différence de ce que communiquer veut dire ici, et il n'y a ni vaccin ni espoir d'une quelconque évolution positive pour soi. Il faut en faire son deuil au plus tôt quand on n'est pas né ici et qu'on n'a pas raboté ses fesses sur les chaises des écoles locales. Dans ce cas qui existe, la question se pose différemment. We don't belong, c'est tout. Bonne année.

a japanese book a dit…

Je ne cherche pas exactement une quelconque assimilation improbable dans un sens ou dans l'autre, juste un peu de curiosité, et à côté de cela, je suis mon petit bonhomme de chemin, comme on dit. Ceci dit, eh bien ; ) Une bonne année à vous aussi.