Friandise Froid Photo Folie Et bla



Mardi, au matin, tôt matin.

On revient chez soi chaque jour avec quelque cadeau glané. On préfèrerait tout de même y rester, chez soi, et ne se voir alourdir de rien qui soit, ni de personne. On a choisi la voie demi-facile.

Des arbres nus.

Dimanche, commencé le water-marquage et la mise en ligne des photos d'octobre. Belle lancée, interrompue par une journée une fois encor trop courte et un retour compagnon.



Des feuilles molles à terre.

Hier, Hashiramoto et la montagne, où malgré le soleil un air glacial soufflait. Le nombre de gamins augmente l'an prochain, semble-t-il. Une trisomique 21 et un autiste — à quatre ans, dans un petit groupe chapeauté, pas encore de discrimination. Ça ne saurait tarder.

L'orange et vert sur du bleu.

Photos de toutes saisons ou presque, ce jour, histoire de brouiller la piste oculaire et de se rappeler la chaleur. Aussi parce qu'elle sont sur le disque dur du Mac, et qu'on n'aime à mettre en poubelle ce qu'on a trié une fois déjà.



La nocturne pince et la sueur manque.

En parlant d'œil, j'ai bien l'impression qu'il a pris la place du vit : la fatigue et la désenvie d'imbroglio aidant, on a d'emblée envie, à voir une belle femme, de la prendre en photo, et non tout court. Sublimation de quoi ? Échapper à la folie féminine en la fixant inoffensive ? Je veux du nu masculin aussi : plein de choses à faire. Takano Ryudai. Un nouvel appareil-photo avant ça (un sponsor dans l'assemblée ?) ; on en fait voir de toutes les couleurs à celui-présent, qui part peu à peu en morceaux, littéralement. Ou bel et bien castré ? Eh.

Tout ce papier dans ces caisses de bois.

Il nous prend, tant qu'à faire froid, des envies de neige et de grandes étendues blanches. Ça cache un peu la ville et sa laideur. 'Faut pas rêver : une poignée de flocons l'an dernier.

Allez, parce qu'il faut bien dormir.



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