Lundi, au matin.
Les lundis ne donnent pas l'impression d'en être. Dimanche jour chômé d'une part (les cours), occupé par l'autre part (les livres). Ça ne fait que s'enchaîner et se suivre. Grand besoin d'un long repos, pour expédier tout ce qu'il faut, puis ne rien faire. Ce n'est pas la semaine de vacances autour du nouvel an / o-shogatsu qui va remplir l'office.
À part ça, note positive, grand soleil ce matin. Sorti au réveil à fin de régler les virements, les courses, la récupération du long manteau noir qu'on nous empêchait depuis un mois, pour obliger de porter un blouson qu'on n'aime pas, sinon ses multiples poches. Et cuisiné le curry-rice pour les deux prochains jours.
On a récupéré un livre d'actrices japonaises en train de baiser à pleine bouche et de folâtrer avec leur(s) chien(s) — rien de ce que vous pensez : du gentil-gentil. C'est fou comme elles ont tout à coup toutes l'air complètement idiot. Il est en pourtant de respectables. Comme quoi il faudrait mieux prôner l'étude que l'amour des bêtes. Le Japon en tient une couche, dans le registre animal de compagnie / succédané d'enfant — enfant en mieux, bien évidemment, vu que ça ne braille ni de contredit le maître. Ou la maîtresse.
Ça me fait penser à la rengaine : En France vous mangez du CHEVAL ?! —Peuh, comme si vous ne fabriquiez pas des shamisens avec de la peau de chat. Et le reste de l'animal, il part où, hein ? — Ah ben, ils en font sans doute de la nourriture pour bête... —Mouais, 'vaut mieux pas se poser la question, quoi.
Addendum japonais au Je ne pense qu'à chat de Siné : Chat-misen.
Les gens — ah ! les gens... — ne semblent pas se rendre compte que tout ce que l'homme fait retourne à l'homme, en bon comme en mauvais. Bah, on y passera tous, et ce n'est grande nouvelle.
Hier, une part de la journée passée au rangement du bureau-biliothèque qui, sans surprise, connaît des soucis de place — mise en carton du stock double, répartition en rayon des piles mises en ligne. Reste tout ce qui n'est ni fiché ni mis en photos. Quelque peu découragé rien que de penser aux semaines que cela prendra. Cesser les achats à fin de s'y consacrer.
Le ciel vira au nuageux dans le temps de ce billet — chemins de traverse, forcément invisibles au lecteur, entre paragraphes, toute fois.
Allez, à l'abattoir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire