Vendredi, au matin.
Il neige à gros flocons. Première neige sur le mont Koya il y a une paire de jour. Nous eûmes un avant-goût hier en fin d'après-midi. Les gamins étaient ravis.
Autant dire qu'il caille sec. Ou mouillé. Et plus encore dans la montagne. Où les monstrueux réchauds à gaz crachent la chaleur à plein régime, aussitôt dissipée dans l'espace de ces murs fins et fenêtres de maisons de poupées.
Raison de plus pour quelques photos estivales, je dis.
Temps que ces allers-retours du côté de Hashimoto-shi cessent, qui me bouffent les jours. 7-22 h, hier... Sans le sous ni loisir, comme dit le proverbe japonais. Bah, on poursuit son bonhomme de chemin.
Un compliment et client qui prend la peine de faire part de son contentement sur AJB : ça recourage.
La construction-défiguration de l'immense terrain vague qui borde-bordait la station de Shirasagi poursuit son cours. L'Art de Rendre son Pays de Plus en Plus Laid. Ils sont forts de ce côté-là. Au moins.
À peine compensé par la joliesse de certaines. Hiver et jupes trop courtes : le syndrome des Frozen Pussies de Dublin. Souvenirs lointains. Eh.
Prenez le temps de potasser la conférence de Benjamin Bayart au sujet de l'HADOPI — food for though, matière à réfléchir, pertinence argumentative et éclaircissements certains. Merci CGB.
Allez, on sort les gants, le grand manteau noir, le bonnet.
Et se met en route.
Longue journée, ce jour encor.
Plus que deux, et on pourra souffler.
Salutations.
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