Manifeste
Pour la Libération des Femmes Japonaises
Declaration
For the Liberation of Japanese Women
Il est grand-temps de s'insurger contre la condition misérable des femmes au Japon, jouets de la société avant le mariage et esclaves de la famille ensuite.
Afin que le monde entier ne demeure dans l'ignorance de cet état des choses dramatique, nous avons tenté d'en dresser un tableau bref et objectif.
*
Avant mariage, la situation féminine au Japon est peu enviable.
Dénigrées dans un monde du travail machiste, gynéphobe et misogyne, reléguées à la photocopieuse, à la machine à café, ou préposée robotique à la réception de clients sur-gâtés, elles évoluent en état de fatigue et de stress permanent, auquel s'ajoute le stress causé par les méfaits du stress et de la fatigue sur leurs peaux délicates.
De fait, la femme japonaise vit dans un état de dépendance exacerbée : le problème de l'autonomie féminine est pressant. Elles sont obligées de rester chez leurs parents à fin de satisfaire leurs besoin essentiels en crème de nuit et jour, huiles et lotions pour le visage et le corps, tailleurs, robes jupes, pantalons, dessous, sacs, chaussures, bagues et colliers, &c. — car si d'aventure elles avaient de surcroît à payer un loyer, l'on compterait plusieurs millions de femmes vivant sous le seuil de pauvreté.
Non au stress du travail féminin
et au stress dû aux conséquences du stress !
Cette dépendance de la gente féminine envers leurs parents due aux coût des besoins personnels nécessaires, fait tomber — effet pervers s'il en est — une part de la population dans une prostitution plus ou moins avouée. Dans le but d'échapper à la misère financière, celles qui ont effectivement à subvenir à leur propre logement ou qui ont des besoins supérieurs à la moyenne, se retrouvent contraintes, par la force des chsoes, à coucher contre rémunération, en cadeaux ou argent comptant, pour joindre les deux bouts.
Notez que cette situation, toute scandaleuse qu'elle puisse paraître, est moins catastrophique que celles des lycéennes japonaises, de Tokyo en particulier, qui, pour leur part, ne peuvent légalement obtenir, en compensation de leurs prestations sexuelles, que des cadeaux qu'elles ne peuvent pas, le plus souvent, choisir elles-mêmes. Il est urgent de modifier la loi afin que les jeunes filles aussi, puissent librement disposer de leur corps pour répondre leurs besoins financiers nécessaires.
Non à la prostitution sans rémunération en argent comptant
des écolières et lycéennes japonaises !
Il convient de remarquer que cette situation est fortement liée à la difficulté de trouver le partenaire qui leur offrirait ce que ces inconnus porcins leur offrent à présent. C'est que la recherche d'un mari est un enfer pour nos jeunes nippones, du fait des exigences démesurées des hommes japonais, qui souhaitent à la fois mettre leurs sales pattes sur une femme plutôt jeune, plutôt jolie, plutôt fine, plutôt agréable en face comme en fond, et qui veuille bien faire l'amour de temps en temps. Ce délire de Yamato Nadeshiko moderne est la preuve, s'il en est besoin, de l'archaïsme masculin dans la société japonaise, qui a d'autres conséquences plus tragiques.
Car ces jeunes filles, révoltées qu'elles sont par ces demandes inhumaines, sont pourtant conscientes qu'elles s'y doivent plier, et sont de ce fait contraintes de se déguiser, grimer, maquiller, de changer leur corps et masquer leur âme, affligeant à celle-ci comme à celui-là des tortures sans nom, avec le coût exorbitant que cela représente, et pour l'égo et pour le portefeuille déjà si maigre. La spirale n'en finit pas.
*
Pour celles chanceuses qui parviennent à échapper à l'ostracisme et au suicide, et à trouver un compagnon de vie, le calvaire ne s'arrête pas là. Car la femme est en fait l'esclave à vie de la tyrannie du mari et de l'enfant.
Car les jeunes ou moins jeunes mariées japonaises sont pour une grande part confinées à la situation archaïque de femme au foyer, l'impératif sociétal d'une société profondément machiste, et soumises à l'ordre marital d'un époux dont la vie se résume à trois mots : travail, beuverie, irrespect.
Pire, leur sont déléguées toutes les tâches économiques, et la gestion du foyer. Ainsi, l'épouse est contrainte d'encaisser le salaire de son mari, avec lequel elle doit payer loyer, factures et achats personnels, de reverser environ 1% du restant, sous la forme d'argent de poche, à l'époux ou aux enfants, et de subtiliser le surplus dans l'angoisse d'être à la merci financière du "chef de famille".
Non à l'esclavage des femmes par la famille !
De plus, quand un enfant vient à naître et survit aux retardements du système pédiatrique japonais, c'est l'épouse qui se doit de s'occuper du bambin : le mari, qui pourrait pourtant avoir part à l'éducation de l'enfant après ses quinze heures quotidiennes de travail, est grand absent.
Par conséquent, les jeunes et moins jeunes mères, déjà accablées par leur labeur de femme au foyer qui ne connaît pas de vacances et les soucis matériels incessants, arrêtent de travailler, si ce n'était déjà fait par injonction maritale, pour se consacrer au bambin, avec l'aide et le renfort permanent des grands-parents restants, qui sont mis sans cesse à juste contribution.
De surcroît, l'épouse et mère japonaise est condamnée à une vie sociale peu enviable.
Le seul moyen d'échapper à la pression psychologique de la charge de l'entière maisonnée et due à l'enfant confié à ses grands-parents, est en effet la sortie entre femmes dans la même déplorable situation, qui se résout souvent dans l'addiction au shopping d'objets de marque, aux pâtisseries de luxe surtaxées, voire, pour les cas les plus graves, à l'alcool, au pachinko, aux onsens et au sexe.
Non aux conséquences de l'asservissement féminin !
Car il n'est pas rare que les femmes au foyer, brisées dans leur rêve de riche industriel surchargé, fuient la dure réalité de leur condition dans le rêve de mousse d'un petit boulot (arubaito) sous-payé en soap-land (ou en tant que prostitutée privée), dans la dégradation de la chair et la fellation mouillée, dans l'espoir d'y trouver à la fois un irréel complément de revenu, l'oubli d'une famille ingrate et pourquoi pas le businessman rêvé, et dans la crainte d'y rencontrer leur mari.
D'autres, de même manière que ces pauvres travailleurs constamment à la recherche d'un emploi et situation plus enviable, fréquentent assidûment les cercles de rencontre. C'est en effet l'une des plus grandes injustices du monde envers la femme japonaise, que de ne pouvoir lui offrir du premier coup l'homme riche, beau, surchargé de travail, attentionné et prévenant à la maison, bon cuisiner, à la conversation brillante, drôle et cultivée, centre d'attention des amis, objet d'envie et occasion de jalousie des autres femmes.
*
En guise de conclusion, nous ne saurions trop souligner l'incomplétude et le caractère fragmentaire de ce sombre tableau, véritable ignominie et somme de traitements inhumains dont est l'objet la femme, épouse et mère japonaise, esclave méprisée de la société et du cercle familial.
Si vous souhaitez contribuer à l'amélioration de la condition féminine au Japon, et lutter contre l'oppression des femmes japonaises, partagez toute information pertinente dont vous pourriez disposer, et prenez le temps de parapher cet article en utilisant le formulaire de commentaire. Le nombre des faibles fait leur force : faites passer le mot ! Merci pour elles !
Par le partage de vos informations et vos signatures,
faites que la vie des femmes au Japon ne soit plus une descente aux enfers !
17 commentaires:
j'ai passé 4 ans au japon (kyoto) un dirvorce est biento encore un mariage avec une japonaise est travaille 4 ans avec les japonais , ce que vous dite est faux en partie !! j'ai vus au travaille que beaucoup de femmes on des autes responsabilitais ,manager, responsable, chef de service , elle sont trés libre de leur vie de tous les jour!! autant sexuelle que proffesionnelle je veux dire que fautre article est sur tous un regard sur l'ancienne generasions maintemant tous a change pour les japonaise elles sont de plus en plus de pouvoir je les vus (o-o) mais je doit etre un extraterrestre j'ai pas vus le méme japon que beaucoup!! est en plus je suis tres content que ma fille vie au japon !! dans un futur trés proche 4° est dernier retour au japon pour moi!! je suis toujour en rage de voir le nombre de blog qui rabésse les japonaise au rand de potiche !! pour parlé du japon il vaut avoir vecus au pays du sake et des sento , comme je le dit toujour j'ai de quoi ecrire un livre sur la vie de tous les jour au japon!!! ))"< a suivre
Le texte n'est pas du tout à prendre au premier degré...
AH ! j'espere!! que c'est pas au premier degré! il y a tellement de site est blog qui dise des connerie sur la femme japonaise , depuis que je suis rentre en france en juillet 2008 ,je m'amuse à allés sur internet pour voir ce quont dit sur le japon en general mort de rire!! beaucoup avant de parlé devrais allé passé un sejour au japon !! au moins 6 mois! est aprés il pourront exposé leur idés est encore faut voir ! ce quil son fais au japon , j'ai t'ellement vus au japon d'etrange est francais comprit qui passe 1 ans sans rien comprendre des code et des sutilité de la vie de tous les jour en pays nippon[o] le japon et un pays qui se merite!! si tu aime les japonais il te le rendent au 100%. mais je doit etre pas ojectife j'ai trop de lien avec le pays des 99 shopp , je profite que je suis actuellement en france pour allé voir les blog qui parle de mon 2° pays .quant je serai de retour a kyoto je rais plus le temps d'allés voir la toile! et oui 12 heure de travaille au japon....
Vous espérez ?
Trop de fautes et inexactitudes, désolé je décroche.
Y a-t-il une traduction pour troll en français ?
Je me permets de vous signaler qu'un livre pour enfants vient de paraitre à ce sujet, façon de faire prendre conscience aux plus jeunes que les femmes ont aussi envie et besoin de travailler et d'être heureuse en dehors du foyer.
Il s'agit : "Aujourd'hui au Japon. Keiko. Tokyo." Gallimard Jeunesse, mars 2010. De Geneviève Clastres. Illustré par Ilya Green et Florent Silloray.
Bonjour,
Je me permet de douter de la valeur du commentaire précédant le mien, celui de Christophe. Quatre années passées dans le monde des affaires japonais avec le niveau de Français d'un enfant ? Je doute que Christophe soit étranger car dans ce cas il commenterai les pages étant dans sa langue maternelle.Et quand l'on connaît l'exigence des japonnais quand aux niveaux de leurs employés et interlocuteurs, je doute que Christophe en ai fait partit.
Cependant, même si il est vrai que la situation évolue, il est aussi vrai que les lois concernant la prostitution au Japon n'ont que peux changé. En tant qu'expatrié ou touriste il ne nous est que rarement permis de constater le non dit général d'une société connue pour sa discrétion.
Malheureusement donc, je pense que vous ne trouverez que de très rare commentaires de valeur sur ce sujet voir aucun.
Néanmoins je pense personnellement, étant étudiant en droit et en vue des articles de la loi japonaise qu'aucun pays dans lequel la condition de la femme ne serait pas un enfer ne saurait permettre cela. Même si par décret la prostitution est interdite aucune loi ne punit ni le client ni la prostituée. Laissant place à un énorme vide juridique dans un pays ou la prostitution se mêle à la tradition et où les mineures ne sont pas protégées.
Que pouvons nous faire sinon informer et rester informés.
Pourquoi douter ? le profil colle assez bien, le français aussi.
À propos de français, ne crachez pas trop sur celui des autres, et revoyez le vôtre...
Changer la loi ne change pas les mœurs, qui se tourne plus aisément encore en Asie qu'en Occident. Posez-vous plutôt la question de savoir pourquoi une telle soupape est nécessaire au fonctionnement de la société japonaise, intéressez-vous plutôt à la cause qu'à la conséquence visible.
Je dis ça je ne dis rien.
C'est quoi ces conneries de vouloir faire en sorte que les filles puissent recevoir de l'argent au lieu des cadeaux?
C'est quoi ce point de vue qui défend les fashion-victims?
Personne ne les oblige à avoir des chaussures, colliers, bagues, sac à main de marque!
Si elles se prostituent pour avoir ces bien, c'est qu'elles le veulent, pas parce que la famille les y oblige!
Elles peuvent très bien vivre sans tout ça, en Europe c'est exactement pareil, il y a les imbéciles qui croient que tout est gratuit et facile et s'ils n'ont pas les mêmes vêtements que les copines, couchent avec X ou Y pour se procurer du flouze.
Mais ce n'est pas du tout une exigeance de la société.
Et c'est quoi ces conneries de concombres anonymes qui ne savent pas lire?
Ah ah.
Je cesse de publier les commentaires sur ce billet — ou alors il faudrait qu'ils soient d'intérêt, quel qu'il soit, et c'est pas gagné.
Bonjour,
Cet article date d'il y a longtemps mais peut être que la lecture des livres de Muriel Jolivet pourraient vous éclairer. Ils donnent une vue différente de la société japonaise, loin des sentiers battus.
Homo Japonicus est vraiment excellent, il y en a d'autres.
Bon, ce n'est pas plus instructif que les précédents.
Juste pour conseiller aux gens de signer leurs commentaires.
Et le commerce sociologique, non merci j'ai déjà donné.
Je comprends pas l'intérêt de ce genre d'article, "pas à prendre au premier degré", bah dans ce cas-là garde ça pour toi parce que c'est tellement débile que ça devrait pas exister
Encore un Anonyme ! Libre à vous de le prendre au premier degré, ce qui ne serait pas loin de la réalité. Afin de vous rendre service, tout de même, je vous apprends que "débile" veut dire "faible", ce qui ne traduit probablement pas, non pas votre pensée, n'en détectant aucune, mais votre propos, haha.
Après avoir lu la première phrase de cet article, ma mère n'a pas osé lire la suite (elle est Japonaise). J'espère de tout coeur que cet article n'est pas à prendre au premier degré car ce qui est écrit est extrêmement offensant...
Il faut croire que les gens qui savent lire ne laissent pas de commentaire. Je concède, sans condescendance, sans ironie, ni moquerie aucune (j'insiste), que la lecture est un exercice difficile.
Je m'excuse si j'ai mal interprété cet article (vu qu'apparemment il n'est pas prendre au premier degré ), mais disons qu'à force d'entendre des ignominies sur mon pays d'origine depuis près de 10 ans il est facile de partir au quart de tour... Mais cela ne veut pas dire que je suis fermée à l'opinion des autres, loin de là !
Enregistrer un commentaire