Fin décembre — eh oui, on fait ce qu'on peut pour demeurer intempestif — on allait voir l'expo Klimt, le Cercle de Vienne, etc. au Musée Suntory près l'Aquarium d'Osaka.
Rien de très novateur en somme, beaucoup de déjà-vu :
I — Du réalisme au surréalisme (quelle recherche dans l'intitulé)
avec Makart, Lebiedzski, Miller (le jeune Arabe), Filkuka (joli pastel), Tomec, Greil, Schindler, Blau Tichy Främer et quelques autres
2 — Klimt et son cercle
avec Matsch, Gustav Klimt (les cadres finissent par m'intéresser plus que les peintures, et heureux d'avoir posé là des esquisses, fusains et crayonnés), Egon Schiele (chouettes études, tête de Klimt, Albert Paris, portrait de Marie Steiner, deux pointe-sèche très réussies)
3 — Succession et Travaux Publics (en gros)
avec une large collection de gravures et d'imprimés, cartes postales et posters, entre autres de Kokoschka
puis un ensemble hétéroclite, plutôt malvenu, de Carl Moll, Stella, Moser, Kurtzweil, Faistauer, Oppenheimer & autres.
À la sortie de l'expo, une tripotée de gravures contemporaines et modernes, à la vente. Dans les prix, je suppose.
La raison de la présence d'une revue si peu intéressante ?
Faire part de mon atterrement face au marketing et produits dérivés disponibles au magasin de souvenirs du musée, qui disposait, entre autres bêtises, de cartes — vous savez, de ces cartes qui, selon l'angle de vue, présentent des images différentes, avec une illusion de mouvement ou autre — de personnages tirés des tableaux de Klimt, ici femmes et déesses habillées qui, d'un mouvement de poignet, ouvraient leur tunique pour montrer un sein... En vérité pas même risible : du lamentable proche du scandaleux. Je n'ai pu me résoudre à en acheter une histoire de la donner à voir.
Enfin bref, sans surprise.
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