Jeudi, au matin.
Après un hier partagé entre nuage, grand-beau et chaleur, c'est ce jour la pluie, la pluie, dont on se lasse.
Grosses envies de chocolat, ces derniers temps, particulièrement au soir, probablement pour maintenir le cerveau à flot.
Étonnement non-feint : à présent, sur télé-matin (Asaichi), une émission sur la pilule ! au Japon ! — si ce n'est pas du jamais-vu, ça s'en rapproche. Et de faire part des avantages, l'humeur, la peau, le soin du corps... Seul hic, et de taille : l'émission est destinée aux femmes de 40 ans, qui ont déjà des gamins, et veulent "mieux vivre" leur quarantaine... Ikagen, comme ils disent ici.
On se faisait la réflexion, hier — amusant, la façon dont s'occupent les sièges en train : d'abord à chaque extrémité de la banquette, puis au centre des deux nouvelles portions ainsi formées, etc. — à fin de mettre autant de distance que se peut entre soi et les autres.
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Et la réluctance de la plupart à se serrer pour faire une petite place, céder la sienne pour papy, mamie, l'enceinte. Le regard de haine parfois, quand on s'impose et à l'occasio réveille le vrai-faux dormeur — d'un air de dire Tu ne vois pas que je dors ?! quel toupet ! et des filer des coups de coudes de vrai-faux dormeur. Bah.
K qui fait ses douze heures de boulot par jour (transport en sus), enceinte de quatre mois, parce quil faut former celle qui la remplacera, et surcharge de boulot du fait du licenciement d'une employée pantouflarde. C'est pourtant une entreprise allemande au Japon. Incompétence de direction.
La balançoire de la photo ci-dessus a disparu : suite à plainte ?
On a lighter note ; ) a reasonable appreciation of the situation of Eikawa-business and the mentality of parents and children regarding school and studying in Japan.
Bon, c'est pas tout ça : au boulot. Tiens, la pluie a cessé.
Allez.
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