Lundi, au matin.
Grand-beau hier et ce jour : diablement agréable : que cela tienne. Encore bien frais la nuit.
Hier shabu-shabu. Je ne peux m'empêcher de penser que les plats en nabe — le récipient central où l'on fait cuire les aliments — sont à perte, tout ce qu'on y met finissant par avoir le même goût, sçavoir celui de la sauce dans laquelle on les trempe après égoutte. Manière probable d'écouler les abats ?
C'est fou la graisse qui peut s'amasser dans les conduits d'aération au dessus de la gazinière.
Samedi soir, concert d'Ooshima Yasukatsu dans le même théâtre de Nô — Yamamoto Nou-gakudo — que l'an dernier, avec Uchizato Mika en invitée. J'avais des photos du lieu, prises l'an dernier ; mais
Le concert fut très chouette ; plus chouette encore l'après-soirée, puisque, par ami interposé, on put faire la connaissance de l'amical et talentueux chanteur et joueur de sanshin, qu'on reverra probablement dans pas long-temps.
Par contraste, stress supplémentaire, causé par la compagne, en mal de sécurité et de confort. C'est sûr qu'elle n'a pas épousé un salaryman standard... L'occasion : une de ses amies s'est trouvé un mari en or chez Vuitton, qui a salaire et ambition, lui permet d'arrêter de travailler, lui a fait un enfant et l'emmène vivre en France : tout ce que ces princesses souhaitent. La situation fait le bonheur des femmes, plus encore si japonaises.
Économiser pour payer les cotisations-retraite de retard.
On s'interroge, du coup, sur l'avenir d'AJB, qui pour l'instant prend plus qu'il ne rend : cela ne fait qu'un an qu'on a commencé. On pourrait certes arrêter les achats, mettre en ligne les centaines de livres auxquels on n'a encore touché, mettre de l'argent de côté pour le confort et la résidence secondaire tant souhaitée par notre dame.
Bah, on verra. Comme disait Thomas en guise de conseil : なんとかなるさ.
Allez : c'est jour de cours de français d'opéra.
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